Professeur Mamadou Moustapha Diarra, nouveau Pdg de la CMDT : « J’invite les producteurs à redoubler d’ardeur et à respecter les recommandations techniques »

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Du 15 au 17 août 2024, le nouveau Président directeur général (PDG) de la CMDT a effectué sa toute première sortie de terrain en zone cotonnière. Le choix a été porté sur la filiale NORD-EST de Koutiala. Il s’agissait d’une prise de contact avec les acteurs du secteur et de suivi de la physionomie de la campagne agricole 2024/2025. Nous lui avons posé quelques questions, à l’issue de cette visite de terrain. Beaucoup d’espoirs pour la campagne 2024-2025.

Le Pouce : Pour votre premier déplacement à l’intérieur du pays en tant que Président directeur Général de la CMDT, vous avez choisi la filiale NORD-EST. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

Pr Mamadou Moustapha : « Ce choix est motivé par le fait que Koutiala est le premier berceau du développement de la filière cotonnière même s’il y a d’autres régions qui sont en train de monter en puissance. On a décidé de commencer par Koutiala pour la capacité industrielle qui y est installée mais aussi l’engagement pour la production. »

Le Pouce :  Vous avez échangé avec les producteurs et l’encadrement. Quels sont les enseignements que vous tirez de cette visite ?

Pr Mamadou Moustapha Diarra : « Les enseignements que l’on tire de cette visite, c’est que l’état physiologique des plants notamment le cotonnier pour les parcelles visitées, est bon. On a vu des plants à l’âge de deux (2) mois, avec un bon état de croissance, un début de floraison pour certains et de capsulaison pour d’autres. Cela nous mets en confiance sur l’avancée de la campagne. »

Le Pouce : Au cours de cette première visite, on a constaté la présence des jassides dans des parcelles de coton. Quelle est la stratégie que vous comptez mettre en place pour arriver à bout de ces insectes nuisibles ?

Pr Mamadou Moustapha Diarra : « Il y a certes des jassides mais la pression n’est pas alarmante. Les parcelles qu’on a visitées sont celles qui n’ont pas suivi le plan de traitement qui est conseillé par l’encadrement. Dans les quelques parcelles visitées, on a vu que les paysans ont fait deux traitements sinon au mieux, un troisième traitement. Le conseil qu’on donne, c’est qu’ils s’alignent sur le plan, respectent les fenêtres de traitement recommandées. Avec la pluviométrie qu’on a, j’ose espérer que les jassides ne seront pas une catastrophe pour la production du cotonnier. »

Le Pouce : Vous avez pris le train en marche. La campagne a déjà démarré. Quelles sont les priorités et qu’est-ce qu’il y a lieu de faire pour qu’elle soit une réussite, c’est-à-dire l’atteinte des objectifs de production ?

Pr Mamadou Moustapha Diarra : « Les objectifs de production, ont été un peu touchés avec le début de la saison pluvieuse. Les objectifs de semis ont été réalisés à presque 90%. Le train, on l’a pris avec certaines difficultés et des frustrations des producteurs auxquelles on a fait face, les dix premiers jours de management qu’on nous a confié, à savoir, le paiement des reliquats de l’argent du coton graine enlevé chez les producteurs et aussi la mise en place du restant de l’urée dont les paysans avaient besoin. A l’état actuel, j’ose espérer que nous aurons plus de 500 00 tonnes de production pour cette campagne, sauf cas de force majeur. »

Le Pouce : A quand la visite des autres filiales ?

Pr Mamadou Moustapha Diarra : « La visite des autres filiales va suivre aussitôt que possible. J’espère qu’on va faire une autre visite avant la fin du mois. En début de mois, on va faire le reste des filiales. »

Le Pouce : Votre mot de la fin ?

Pr Mamadou Moustapha Diarra : « J’aimerais inviter les producteurs à redoubler d’ardeur et à respecter les recommandations techniques pour pouvoir assurer un bon rendement et une bonne production pour cette campagne. »

Interview réalisée par notre envoyé spécial à Koutiala, El Hadj Tièmoko Traoré

 

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1 commentaire

  1. Les pauvres producteurs n’ont pas le choix, ils sont obligé de doubler toujours d’ardeur , mais ces efforts sans suite car les hommes à la tête de cette institution ne font de détruire les efforts des pauvres producteurs, leurs ressources sont toujours détournées à d’autres fins par ces grands cadres, c’est dommage. A quand le bonheur de ces pauvres producteurs qui travaillent sans cesse et sans suite.

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