Problématique autour du coton à Sikasso : Poulo interpelle…

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Suite à la chute considérable du taux de production du coton au Mali avec comme conséquence « la fermeture de 12 des 17 usines » de production et de transformation des produits cotonniers de la CMDT, Housseini Amion Guindo interpelle sur le cas de la région de Sikasso. Il signale que si rien n’est fait pour circonscrire, voire récupérer ce nombre important de chômeurs mis à la porte dans la chaine de culture et de production du coton au Mali, Sikasso risquera de devenir un autre foyer d’insécurité.

Pays producteur de près de 700 000 tonnes de coton, il y a des années, le Mali produisait se retrouve aujourd’hui avec moins de 40 000 tonnes, soit une chute de près de 100 000 tonnes par an. Ce constat est celui de l’ancien ministre de l’Éducation nationale du Mali, Housseini Amion Guindo, président du parti Convergence pour le développement du Mali (CODEM).

Cette situation de la production est un fait qui doit interpeler plus d’un. En son statut de grand producteur de Coton, le Mali disposait de nombreuses usines pour la production et la transformation des produits cotonniers. Ces industries, jadis au nombre de dix-sept (17) au niveau de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT), se retrouvent aujourd’hui à cinq (5). La cause, selon l’ancien ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable du Mali, n’est rien d’autre que la baisse considérable de la production du coton au Mali.

Pis, le président de la convergence démocratique malien (CODEM), non moins ex-député élu de la région de Sikasso a signalé que ces cinq usines restantes aussi ne fonctionnent que quasiment deux (2) mois sur douze, à cause de cette réduction de la production du Coton dans le pays.

« Si Sikasso est devenu la deuxième région industrielle du Mali, c’était     grâce à sa forte production en   coton », a indiqué l’ex-ministre résidant de Sikasso avant de regretter la faible production actuelle dans sa région.

Housseïni Amion Guindo interpelle sur la situation du personnel des douze (12) usines non opérationnelles actuellement, en plus de la durée de travail insignifiant des cinq usines encore opérationnelles. C’est dans la même optique qu’il sollicitera auprès des plus hautes autorités du Mali, des actions anticipées et urgentes afin d’éviter l’instauration d’un autre foyer d’insécurité au Mali, à l’image des régions du nord et du centre où les jeunes ont été laissés à la merci des individus mal intentionnés qui ont abusé de leur précarité.

En plus de ce cas du personnel en chômage, le président de la CODEM, a aussi évoqué l’impact de cette situation sur la vie en  société, de façon générale. Celui qu’on appelle communément Poulo estime que cette situation liée à la production du coton aura des impacts sur le du prix de certains produits à base de Coton tel que l’huile, les aliments bétails, etc.

 

 Issa Djiguiba 

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