L’impact du Coton au Mali : une contribution de plus de 250 milliards par an selon Bakary Togola

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Une rencontre de haut niveau entre les présidents des producteurs de coton africains s’est tenue, le lundi 6 juin 2016, à l’hôtel Olympe. Ladite rencontre a regroupé les représentants des 14 pays des 15 pays membres de l’Association des Producteurs de Cotons Africains (APROCA).

Dans son allocution de bienvenue, le président de l’Union des Sociétés et Coopératives des Producteurs de Coton du Mali et non moins président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), s’est réjoui de la présence à Bamako des 14 pays membres de l’APROCA pour parler de l’avenir du coton africain. Bakary Togola a confié que le coton apporte chaque année plus de 250 milliards à l’économie nationale.

Pour Moussa Sabaly, président en exercice de l’APROCA, la rencontre de Bamako vise à mettre en œuvre une synergie d’action afin de mieux défendre l’intérêt des producteurs de cotons africains tant sur le plan local qu’au niveau international. Il a rappelé qu’au moment où l’APROCA se créait, la filière cotonnière africaine était menacée. Il dira que la création de cette association aura été une aubaine pour défendre les acteurs du secteur. « L’existence de la filière coton en Afrique de nos jours s’explique par le fait qu’il existe une parfaite entente entre les acteurs » a-t-il déclaré. Avant d’estimer que l’APROCA s’est battue au niveau de l’Organisation Mondiale du Coton (OMC) pour que la question du coton africain soit prise au niveau de cette organisation.

Il ajoutera que l’APROCA s’est battue pour avoir un siège au niveau de l’UEMOA et que partout où on parle de coton, l’organisation africaine APROCA se trouve représentée. « Nous sommes tenus à être ensemble, nous donner la main, marcher ensemble, pour défendre ensemble l’intérêt des producteurs de cotons », a déclaré l’orateur. Il a enfin invité ses collègues présidents des différents pays à serrer la ceinture, car de moins en moins les bailleurs de fonds se retirent du financement du coton en Afrique.

S.K. KONÉ

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