Le PDG de la CDMT, Dr Nango Dembélé à propos de la campagne 2023/2024 « Le Mali reprend sa production en main…»

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Après son passage dans les filiales Est, Nord-est et Centre, les 16 et 17 novembre 2023, le Président Directeur Général de la Compagnie Malienne du Développement Textile (C.m.d.t), Dr Nango Dembélé, s’est rendu lundi dernier à Kita, dans la filiale Ouest en vue de constater sur place l’état d’avancement de la campagne d’égrenage. En compagnie d’une importante délégation comprenant le Directeur de l’Industrie, Moussa Yattara, il a passé en revue l’unité industrielle ainsi que les aires de stockage de cette contrée où le déroulement de la campagne lui a laissé une bonne impression. Avec une estimation prévisionnelle de 690 000 tonnes, le Mali est en bonne voie pour renouer avec ses performances dans la production de coton, estime-t-il, en effet. Il en juge aussi par l’approvisionnement correct de l’usine aux niveaux de l’ensemble de ses filiales, avec notamment plus de 4 000 tonnes de coton déjà égrenées, relève l’administrateur Boubacar Soumaré. À l’en croire, tous les moyens ont été mis à leur disposition pour l’évacuation et l’égrenage de la production à un rythme soutenu. «Le pari de l’égrenage sera gagné», a rassuré pour sa part le Directeur de l’Industrie, Moussa Yattara, selon qui le calendrier établi suit son cours normal. Et pour cause : avec 126 000 tonnes de coton égrenées, à la date d’aujourd’hui, la holding a déjà dépassé les 100 000 prévues dans le calendrier. «Nous n’avons aucun souci, les 690. 000 tonnes seront égrenées dans le délai imparti», a-t-on ainsi rassuré en présence du Dr Dembélé soucieux d’amorcer l’étape de la commercialisation dans la bonne cadence, quoiqu’il constate avec satisfaction que la campagne se poursuit à un rythme satisfaisant. «Déjà nous avons commencé l’expédition vers le port, notamment depuis Koutiala. La campagne bat son plein et le coton arrive dans les usines», a-t-il expliqué, coupant  court aux rumeurs distillées dans la presse et assurant par ailleurs qu’aucune retenue de coton par les producteurs n’a été signalée. Pour ce qui est de l’obstacle lié à l’état des pistes rurales de Kita, le patron de la C.m.d.t a promis des mesures idoines en vue de les évacuer.

Quid du classement des pays producteurs ?

Selon les dernières estimations, le Mali table sur une production prévisionnelle de 690 000 tonnes de coton graine, soit une nette progression par rapport à la campagne précédente, à la différence du Benin et du Burkina dont le niveau de production régresse avec respectivement 450 000 et 500 000 tonnes cette année contre 550 000 et 580 000 l’année précédente. «Si nous arrivons à atteindre nos objectifs, le Mali va reprendre sa place de premier producteur de coton continental », en a déduit PDG , sans occulter l’impact de la réduction des superficies par des cotonculteurs traumatisés par le ravage des jassides ou réfractaires aux produits mis à leur disposition par la C.m.d.t. Par-delà les incitations soutenues par le président de la Transition, notamment le maintien de la subvention et l’augmentation du prix d’achat du coton graine, cette prouesse s’explique aussi par les stratégies mises en place au début de la campagne pour lutter contre les jassides, assurer l’encadrement technique adéquat et mettre le bon dispositif de veille afin de mieux prévenir les attaques des insectes, explique Dr Dembélé. Le PDG a remercié les cotonculteurs pour leur retour au champ après la psychose provoquée par l’attaque des jassides. Il n’a pas oublié d’associer aux remerciements les autorités de la Transition ainsi que les travailleurs de la C.m.d.t qui n’ont ménagé aucun effort pour la relance de la filière après le ravage des jassides.

À noter que le passage du PDG Dr Nango Dembélé à Kita a agrémenté par une célébration du PDG Nango par les autorités régionales. En marge de sa visite, en effet, la délégation a rendu une visite de courtoisie au gouverneur de Kita Daouda Maïga. Le chef de l’exécutif régional, après avoir remis un «Ciwara» au PDG Dr Nango Dembélé en reconnaissance de son engagement pour le développement de la filière coton, a insisté sur l’importance de  la CMDT pour sa région.

Amidou Keita 

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Filiale Ouest de la CMDT :

Le Col Assimi Goita offre une deuxième usine d’égrenage à Kita

Annoncée au lendemain des assises nationales sur le coton, en février 2021, la promesse du président de la Transition d’installer une deuxième usine d’égrenage de coton à Kita tend à se concrétiser. La pose de la première pierre, selon nos sources, est programmée pour le 17 décembre prochain à Kokofata, une localité située à 60 km de la ville. Une communication a été lue dans ce sens en conseil des Ministres du 6 décembre 2023, par le ministre de tutelle Lassine Dembélé.

Il s’agira de l’une des usines d’égrenage les plus modernes avec une capacité de 50 000 tonnes. Ladite unité industrielle, en plus d’améliorer la productivité, va contribuer à ajuster l’outil industriel au développement de la culture du coton avec la barre des 700 000 tonnes de coton que le Mali a dépassé depuis trois ans. La construction de l’usine d’égrenage de Kokofata permettra de doubler la capacité d’égrenage dans la filiale ouest de Kita qui passera de 45 000 tonnes à 90 000 tonnes de coton graine tout en réduisant le coût de transport du coton graine et de la fibre.

Avec ses deux cent cinquante (250) emplois directs et mille (1000) emplois indirects, cette nouvelle usine va booster l’économie de la région nouvellement créée. Pour la CMDT, elle va diminuer de façon significative le coût de l’égrenage et rehausser le bénéfice de la commercialisation. Et pour cause, le coton de Kita est jusqu’ici égrené dans les usines de Bamako et Oulessebougou.

Quant au coût total de l’investissement, il est de 22 milliards 411 millions 765 mille 717 FCFA dont 8 milliards 411 millions 765 mille 717 FCFA sur fonds propre de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles et un emprunt de 14 milliards de FCFA contracté auprès de la Banque de Développement du Mali.

 

Amidou Keita

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1 commentaire

  1. We should apply same method to farming essential foods like corn plus beans. In reading article it is easy to perceive excitement Malian cotton industry possess in fulfilling goal set for cotton production. Their is desire not only to compete well but to win plus generously profit from winning. We need seek taking cotton production to next level of producing quality goods for retail sale at affordable price but we must have modern equipment to fulfill necessary production.
    I would like to see us produce nutritious foods requiring less water so that we may feed our people to degree there is free breakfast plus lunch for school children. We are moving forward but there is still very much that should already be done in relations to cost free quality school. We will get it right being nothing else is of help to us but to get it right.
    I like your competitive spirit Malians.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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