Le ministre Tréta persiste et signe : «Il n’y a pas eu d’importation d’engrais frelatés au Mali»

3
Dr Bokary Tréta hier à l'Assemblée nationale
Dr Bokary Tréta hier à l’Assemblée nationale

En réponse à la question de l’accaparement des terres, le ministre Tréta a rappelé que l’accaparement de terres est un concept transposé et impropre au regard des modes de tenures foncières connues au Mali. Il a expliqué que la politique de sécurisation du foncier agricole est placée au cœur des activités de son département, par contre  la mission de la gestion du foncier, en général, relève du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières.

 

Pour Bocary Tréta, la problématique du foncier agricole est annoncée de façon centrale dans les dispositions majeures de la Loi d’orientation agricole qui consacrent l’élaboration de la Politique foncière agricole et de la Loi sur le foncier agricole. À l’en croire, son département s’est engagé,  à travers un processus participatif et transparent, à construire les deux instruments de gestion foncière en milieu rural avec des innovations attendues. Il s’agit, entre autres, de la sécurisation des droits fonciers individuels et collectifs, de la sécurisation des transactions foncières, du développement et de la promotion des institutions décentralisées de gestion foncière, de la prise en compte du genre dans la gestion du foncier.

 

Le ministre Tréta a beaucoup insisté sur les problèmes des terres évoqués par Oumar Mariko à Sanamandougou, Saou, et Niono. Selon lui, ces problèmes posés par les villages de Sanamandougou et de Saou résultent de la conclusion du bail ordinaire N°001/PDG-ON du 31 mai 2010 entre l’Office du Niger et la Société Moulin Moderne du Mali, conformément aux modes de tenure des terres affectées à l’Office du Niger. Le ministre a expliqué qu’à la date du 31 août 2014, la compensation a porté sur une superficie aménagée de 100 ha au profit du village de Sanamandougou, de 32 ha au profit du village de Diado et de 8 ha de parcelle de maraîchage au profit des femmes, soit au total 140 ha.

 

Par ailleurs, il a précisé qu’une école de six classes a été construite dans le village de Diado, qui est déjà opérationnelle ainsi qu’une compensation en espèce a été faite aux populations affectées à concurrence de 60 516 000 de Fcfa. Avant d’ajouter que suite à la persistance dans la contestation du village de Sanamandougou, une Commission régionale de suivi a été mise en place sous l’égide du gouverneur de la région de Ségou. Le ministre a également rassuré les populations de Sanamandougou, Saou, et Niono que la politique poursuivie par son département est celle de l’équité dans l’attribution des terres agricoles, dans le respect des textes en vigueur.

 

Concernant la question de la mise en place de l’Un-Scpc avant le renouvellement des structures de base, le ministre a fait savoir que ce propos n’est pas exact, car il ne s’agit pas d’un renouvellement d’instances, mais plutôt d’une harmonisation conformément aux dispositions légales prévues par  l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés coopératives (Aurscoop) entré en vigueur le 15 février 2011.  Il a tenu à préciser que les sociétés coopératives sont sous la tutelle du ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord.

À la question de savoir si le contrat de livraison de 17.000 tonnes de chaux pour un montant de 4,250 milliards de Fcfa en faveur de Stone-Sa était pour corriger les insuffisances de 40.000 tonnes d’engrais dit hors normes, Bocary Tréta a répondu non. Car, selon lui, cet amendement avec la chaux ne peut pas corriger l’insuffisance des quantités d’engrais jugés hors normes, d’autant que le chaulage sert à corriger l’acidité du sol afin de permettre une meilleure efficacité et une efficience de l’apport des engrais à travers le renforcement de la capacité d’absorption des éléments nutritifs par les plantes.

 

En plus, dit-il, c’est de la mauvaise foi qui a fait dire à Oumar Mariko 40.000 tonnes d’engrais hors normes. «Nous avons parlé de 3 404 tonnes d’engrais hors normes suite aux analyses effectuées. Donc, il n’y a pas eu d’importation d’engrais frelatés au Mali», a-t-il conclu.

 

Diango COULIBALY

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. Notre Dr super Ministre doit montrer qu’il est blanc comme neige en démissionnant et à se mettre à la disposition des enquêtes. S’il est blanchi il sera encore plus fort.
    Mais il sait qu’il n’est pas blanc et il faudra que nos honorables de la majorité sinon du RPM le sache.
    Même nous militants du RPM nous commençons a avoir la tête basse car les actes posés par nos autorités sont contraires aux dires et aux slogans de campagne électorale.
    Dommage pour notre pays qui tant souffert et qui va certainement continuer à souffrir avec de tel type de dirigenats.

  2. Les Animaux malades de la peste malienne

    Un mal qui répand la terreur,
    Mal que le Ciel en a horreur
    Quand les maliens s’adonnèrent pour jouir sur terre,
    La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
    Capable d’enrichir en un jour Michel Tomi,
    Faisait aux maliens la guerre.
    Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
    On n’en voyait plus d’occupés
    A chercher le soutien d’une mourante Minusma;

    Tout argent public excitait leur envie;

    Ni Loups ni Renards ministres, députés ou maires ne reculaient devant l’argent public.

    Les Soldats désœuvrés fuyaient les combats au nord, partant plus de déboire pour le pays.

    Les engrais frelatés inondaient nos champs!

    Bocary Treta et Bakary Togola détournaient 60 milliards pour acheter ces engrais poisons!

    Dans l’épicentre de la crise le Lion tint conseil, et dit : Mes chers compatriotes,

    Je rend grâce à Allah Soubahana Wattala ;
    Que nul ne doute que le plus coupable de nous
    sera sacrifié aux traits du céleste courroux, Inchalla!
    Peut-être le Mali obtiendra son honneur et sa dignité car nous ne sommes pas des gueux.
    L’histoire nous apprend qu’en de telles crises
    On fait de pareils discours au CICB le 15 mai 2015 :
    Ne nous flattons donc point ; Un peu de respect pour notre nation Mr Ladsou.
    Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
    J’ai dévoré un avion Boeing de 21 milliards, deux contrats militaires de 69 milliards, et pleins d’autres milliards encore, le vérificateur annonce 153 milliards de vols en deux ans.
    Que m’avait-il fait le trésor public? Nulle offense :
    Même il m’est arrivé quelquefois d’être Bourgeois et Mafieux jusqu’à énerver le FMI.
    Je me dévouerai donc jamais puisque j’aime ça ; mais je pense
    Qu’il est bon que les autres s’accusent plutôt que moi le Mandé Machin:
    Car on doit souhaiter selon toute justice
    Que le plus coupable périsse.
    – Sire, dit le Renard Elijah De Bla, dans une vidéo sur internet, vous êtes trop bon Roi ;
    Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
    Et bien, piller le trésor public, déchaîner sa famille sur l’argent de l’état, téléphoner à la mafia pour réclamer lunettes de soleil, costume, 4×4 Range Rover,
    Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
    En les croquant beaucoup d’honneur.
    Et quant au Berger Mediapart qui n’est même pas malien, l’on peut dire
    Qu’il était digne de tous maux,
    Etant de ces gens-là, français de surcroît, qui sur les maliens
    Se font un chimérique empire colonial et néo colonial.
    Ainsi dit le Renard Elijah De Bla, et flatteurs d’applaudir par milliers sur internet et à la place de l’indépendance à Bamako.
    On n’osa trop approfondir
    Du Tigre en carton, Bocary Treta, ni de l’Ours en peluche Bakary Togola, ni des autres voleurs de la république,
    Les moins pardonnables offenses.
    Tous les gens bouffeurs et criminels, jusqu’aux simples conseillers ou militants RPM,
    Au dire de chacun, étaient de petits saints.
    L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
    Qu’en un pré de Moines passant,
    La faim, l’occasion, une Moto Diakarta tendre, et je pense
    Quelque diable aussi me poussant,
    J’ai saisi de cet engin la largeur de mes mains.
    Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
    A ces mots on cria haro sur le baudet.
    Un Loup justicier quelque peu clerc prouva par sa harangue avec essence et allumettes,
    Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
    Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal malien.
    Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
    Voler Diakarta d’autrui ! quel crime abominable !
    Rien que la mort par brûler vif n’était capable
    D’expier son forfait : on le lui fit bien voir dans une rue désolée et poussiéreuse de Bamako.
    Selon que vous serez puissant ou misérable,
    Les jugements de cour, de rue et d’Internet au Mali vous rendront blanc ou noir.

  3. Ce mr Treta n’a pas de fierte sinon il allait démissionner de son poste comment il est exemple typique du politicien Mali qui préfère s’assoir sur sa fierte au lieu de démissionner

Comments are closed.