La révision des conditions de privatisation de la Cmdt

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Face ce qu’ils appellent le «spectacle de la misère qui frappe une frange importante de nos militants, victimes de la précarité des programmes d’ajustement structurel», Siaka Diakité, le tout-puissant patron de l’Untm et ses militants viennent de déposer un préavis de grève sur la table du ministre de la Fonction publique.

Ils exigent du gouvernement d’une part et, du Conseil national du patronat (Cnp) d’autre part, le règlement de leurs doléances avant le 25 juin 2007.

Pour Ben Kadra, secrétaire chargé de la formation de l’Untm et rapporteur de la commission de la négociation, tous les vingt points contenus dans le préavis tiennent à cœur le Bureau exécutif national de l’Untm.

Appréciant ce que la Centrale appelle «la faiblesse des propositions de solutions par rapport aux doléances de l’Untm, ainsi que les échéances lointaines de leur aboutissement», Ben Kadra, a mis un accent particulier sur l’une des 20 doléances, à savoir une révision des conditions de privatisation de la Cmdt. Selon ses explications, après la privatisation, l’emploi de quelques milliers de travailleurs doit être sauvegardé.

En outre, même privatisée, la Cmdt doit prendre en charge la construction de routes, d’écoles et de centres de santé. Sans oublier la garantie d’une sécurité alimentaire.Les zones Cmdt devant restées grosses productrices de céréales, comme c’est le cas aujourd’hui.

Ajouter à toutes ces exigences de la centrale, celles des producteurs de coton et vous comprendrez pourquoi le cas Cmdt est l’une des plus grosses épines au pied d’ATT qui sera investi aujourd’hui même.

Toujours dans le registre bien polémique des privatisations, l’Untm exige que le gouvernement publie le bilan des privatisations au Mali. Question de savoir quelles sociétés et entreprises ont été privatisées depuis, avec intérêt réel pour le Mali et aussi l’ampleur du drame social de ces privatisations.

La question de la vie chère est au cœur des doléances de l’Untm. Ce qu’exige la centrale n’est pas loin d’une constitution de brigades de contrôle des prix dans les marchés, partout au Mali. C’est contre ce que l’Untm appelle «la déroute des prix des produits de première nécessité»

S’agissant des baisses du tarif de l’eau, l’électricité, du téléphone, des produits pharmaceutiques et des hydrocarbures dont parlent tous les jours nos autorités, notre interlocuteur estime que les Maliens ne les sentent jamais. Ainsi, Ben Katra souhaite que les avantages liés à l’interconnexion entre le Mali et la Côte d’Ivoire, en matière d’électricité, doivent être portés dès maintenant à la connaissance du public.

Outre la diminution de l’impôt sur les traitements et les salaires (Its), l’octroi d’indemnité de départ à la retraite à tous les travailleurs, l’Untm demande également l’augmentation du taux des allocations familiales, fixé à 1 000 Fcfa depuis l’indépendance.

D’autres points non moins importants, revendiqués par la Centrale syndicale, portent entre autres le payement des arriérés de salaires, les indemnités de licenciement, la relecture du décret instituant le service minimum en cas de grève, le renforcement des mandats des responsables syndicaux contre certains abus…

Au cas où ces points ne seraient pas pris en compte par le gouvernement au-delà du 25 juin 2007, l’Untm déclenchera sur toute l’étendue du territoire national, une grève de 48 heures. Si au terme de cette grève aucune évolution notable n’est annoncée, Siaka et ses hommes envisagent d’agir avec de nouvelles initiatives.

Ajouter à toutes ces exigences de la centrale, celles des producteurs de coton et vous comprendrez pourquoi le cas Cmdt est l’une des plus grosses épines au pied d’ATT qui sera investi aujourd’hui même.

Toujours dans le registre bien polémique des privatisations, l’Untm exige que le gouvernement publie le bilan des privatisations au Mali. Question de savoir quelles sociétés et entreprises ont été privatisées depuis, avec intérêt réel pour le Mali et aussi l’ampleur du drame social de ces privatisations.

La question de la vie chère est au cœur des doléances de l’Untm. Ce qu’exige la centrale n’est pas loin d’une constitution de brigades de contrôle des prix dans les marchés, partout au Mali. C’est contre ce que l’Untm appelle «la déroute des prix des produits de première nécessité»

S’agissant des baisses du tarif de l’eau, l’électricité, du téléphone, des produits pharmaceutiques et des hydrocarbures dont parlent tous les jours nos autorités, notre interlocuteur estime que les Maliens ne les sentent jamais. Ainsi, Ben Katra souhaite que les avantages liés à l’interconnexion entre le Mali et la Côte d’Ivoire, en matière d’électricité, doivent être portés dès maintenant à la connaissance du public.

Outre la diminution de l’impôt sur les traitements et les salaires (Its), l’octroi d’indemnité de départ à la retraite à tous les travailleurs, l’Untm demande également l’augmentation du taux des allocations familiales, fixé à 1 000 Fcfa depuis l’indépendance.

D’autres points non moins importants, revendiqués par la Centrale syndicale, portent entre autres le payement des arriérés de salaires, les indemnités de licenciement, la relecture du décret instituant le service minimum en cas de grève, le renforcement des mandats des responsables syndicaux contre certains abus…

Au cas où ces points ne seraient pas pris en compte par le gouvernement au-delà du 25 juin 2007, l’Untm déclenchera sur toute l’étendue du territoire national, une grève de 48 heures. Si au terme de cette grève aucune évolution notable n’est annoncée, Siaka et ses hommes envisagent d’agir avec de nouvelles initiatives.

K. Y

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