En effet, la filière coton malienne contribue à près de 15% au Produit Intérieur Brut(PIB). C’est dire son importance dans l’économie du pays et dans la vie de centaines de milliers de ses habitants. Ce secteur qui a connu des moments difficiles pendant les années 2000 est en plein redressement. Comme, en témoigne le retour des plantations de coton plus ou moins abandonnées par les producteurs au profit d’autres spéculations.
A noter que la chute des cours du coton sur les marchés internationaux avait provoqué une grave crise de la filière au Mali. Elle a eu pour conséquence, entre autres, la stagnation de la production, les « cotonculteurs » n’ayant plus grand intérêt à produire une récolte qui leur restait sur les bras ou qui générait à grand peine son coût de revient. Mais, ces trois dernières années, la situation tend à revenir à la normale. Cela grâce aux efforts des acteurs du secteur, une gestion efficace de l’entreprise et un soutien de l’Etat à travers les prix incitatifs à la production et la subvention des intrants.
Au nombre des actions mises en œuvre, on peut citer la création d’une Mission de restructuration du secteur coton (MRSC), créée en février dernier qui a procédé à la création des quatre filiales avec la libération de leurs capitaux respectifs, auxquels ont participé des producteurs à concurrence de 20%.
Un processus de privatisation de la CMDT avait également été enclenché en juillet 2002, avant d’être abandonné, faute d’offres de reprise concluantes. Ces initiatives ont eu pour effet de booster un secteur qui menaçait de faillite et qui reste encore fragile. D’où la nécessité d’un nouveau souffle, de nouvelles directives et de nouvelles orientations.
A souligner que cet atelier fait suite à une série de concertations dirigées par le Premier ministre avec les différents départements concernés, les directions générales de la CMDT et de l’OHVN, et les différents regroupements professionnels impliqués ou intéressés par la filière coton au Mali. Avec comme résultat, une note de synthèse de toute la problématique de la filière. On y retrouve les résultats de la MRSC qui a recueilli le satisfecit de tous les acteurs.
La CMDT qui est en passe de retrouver sa forme d’antan, suscite également beaucoup d’espoir.
Il faut rappeler que la société, créée en 1974, reste une des plus grandes sociétés industrielles du pays avec un parc industriel de 17 unités pour une capacité d’égrenage installée de 575.000 tonnes de coton graine. Tout en contribuant de manière significative à l’économie du pays à travers les taxes, impôts et dividendes, elle participe également à la souveraineté alimentaire avec 25% de la production nationale céréalière sèche dans ses zones d’intervention, à l’atténuation de l’exode rural. Autant d’atouts qui méritent d’être optimisés pour que le secteur coton malien retrouve sa place de leader dans la sous région autant en termes de qualité que de quantité de la production.
Source : Infos-Sept : Dieudonné Tembely
je voudrais avoir l’adresse complette de la CMDT DU MALI POUR DES RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES VENTES DE COTON. BONNE réception.
Coulibaly Ben Drissa
00226 78 58 88 65
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