Sous la houlette de son président, Ousmane Babalaye Daou, le Conseil malien des chargeurs (CMC), logé dans un bâtiment neuf (à l’ACI 2000), se porte bien. Le CMC a fait, l’année dernière, sur un programme financé par la CMDT de 4.750 camions (9.500.000), une réalisation de 4.555 camions (9.110.000) en 91 convois au 22 octobre 2019.
Le CMC joue un rôle très prépondérant dans l’approvisionnement du Mali. Eh oui, le Mali, jadis un pays dépourvu de littoral, dépend largement des importations et par conséquent du fonctionnement efficace de la chaine de transports pour l’approvisionnement en quantité et en qualité des produits stratégiques tant en biens de consommation que d’équipement.
En effet, le CMC a fait cette année, sur un programme financé par la CMDT de 4.750 camions (9.500.000), une réalisation de 4.555 camions (9.110.000) en 91 convois au 22 octobre 2019.
En fin de campagne, des rumeurs sur la continuité d’évacuation du coton vers la Côte d’Ivoire vu les multiples problèmes que les transporteurs ont pour le déchargement des camions pouvant aller d’un mois et plus souvent. Ces rumeurs faisaient croire que les camions sont désormais destinés au Sénégal. Que non !
Il faudra d’ailleurs souligner que ces rumeurs ont pris de l’ampleur suite à un manque de communication avec les autorités locales et les services techniques qui collaborent avec le CMC et la CMDT.
Rappelons que pour jouir de la mer conformément aux dispositions des conventions internationales, le bureau du Conseil malien des chargeurs qui est l’émanation de l’Assemblée consulaire s’est fortement appesanti sur des actions d’envergure afin de relever le défi de l’enclavement.
C’est pourquoi, la création du CMC comme démembrement de l’Etat au service des chargeurs maliens mérite d’être saluée, car il constitue un espoir et une force de discussion et de négociation au service des opérateurs économiques du Mali.
Agoumour