En visite dans la filiale Sud, Dr Nango Dembélé, PDG de la CMDT s’est exprimé sur l’évolution de la campagne d’égrenage qui, selon lui, est porteuse de beaucoup d’espoir.
Le PDG de la CMDT, Dr Nango Dembélé est rentré hier dimanche d’une tournée au cours de laquelle il a visité les installations industrielles de Ouéléssébougou, Bougouni, Sikasso, Kadiolo et Kignan. Il était accompagné du Directeur des Industries, Moussa Yattara, du Directeur des ressources humaines, Abdoulaye Cissé, du consultant spécial du PDG, Siaka Coulibaly. Au terme des visites, c’est un PDG visiblement satisfait de ce qu’il a vu et entendu dans le cadre de la campagne d’égrenage, qui s’est confié à la presse nationale qui l’accompagnait.
Bonne impression
« L’objet de cette visite, c’est d’abord vérifier l’évolution de la campagne d’égrenage dans les différentes usines. J’ai fait une première sortie avant le démarrage de la campagne d’égrenage pour m’assurer que les usines étaient prêtes à accueillir du coton. J’ai échangé avec le personnel et tous étaient engagés impatiemment à attendre le démarrage de la campagne d’égrenage. Tout ce qu’on a vu comme balles de coton depuis Ouélessebougou, Bougouni et Koumantou,Sikasso,Kadiolo et Kignan prouve, à suffisance, que nous sommes à un niveau de performance jamais égalé ».
Un bilan déjà plus que positif
« Le bilan que je tire est un bilan de satisfaction. Partout où nous sommes passés, nous nous sommes rendus compte que la performance est au rendez-vous au niveau de l’égrenage. On avait des inquiétudes après une année de boycott par les paysans au cours de laquelle les usines n’ont pas travaillé. Aujourd’hui, ces inquiétudes sont levées. Beaucoup sont pratiquement au-delà des attentes par rapport aux résultats attendus à cette période de la saison d’égrenage. Tout ce que je peux dire en termes de bilan, c’est qu’un record a été battu. Le record journalier d’égrenage qui était de 4000 tonnes en 2019, est aujourd’hui à 6000 tonnes ; ce qui est déjà une performance en soi. Je crois que les délais fixés par la Direction industrielle, seront respectés ».
Le défi de la commercialisation
« C’est avec une grande satisfaction que je retourne à Bamako. Le challenge maintenant, c’est au niveau de la Direction de la commercialisation. Le premier challenge, c’était au niveau de la production qui a pu lever ce défi. Aujourd’hui, celui qui était au niveau de Direction industrielle est en passe d’être relevé. Le reste, c’est au niveau de la commercialisation à savoir l’évacuation vers les ports, les aires de stockages et l’exportation.
Nous espérons que partout on aura des succès. Les évacuations et les embarquements, ont déjà commencé. Nous nous acheminons vers une très belle campagne cotonnière 2021 / 2022 ».
Envoyé spécial, El Hadj Tiémoko Traoré