Réélu haut les mains sur liste propre RPM, l’honorable Mamadou Diarrassouba est un élu toujours auprès de la population afin de s’imprégner de leurs souffrances pour y apporter des remèdes. Il y a eu un brouhaha entre l’Etat et les cotonculteurs qui avaient refusé de semer le coton. Aussitôt, l’honorable Diarrassouba a pris à bras-le-corps le problème. Il a initié ce samedi 27 juin une rencontre avec les membres de la CMDT, les présidents de la région cotonnière de Fana et plusieurs cotonculteurs du cercle de Dioïla. Après des échanges fructueux, l’honorable Diarrassouba a réussi avec brio à les convaincre de cultiver le coton.
Très bonne nouvelle pour les cotonculteurs du cercle de Dioïla qui, après des semaines d’hésitation, ont décidé de semer le coton, l’or blanc. Cette décision a été prise ce week-end, à la suite d’une rencontre organisée par l’honorable Mamadou Diarrassouba qui a regroupé les présidents des secteurs de production dans le cercle. Elle visait à informer les producteurs de coton du maintien de la subvention de l’engrais par le Premier ministre Dr Boubou Cissé, le 25 juin dernier. Ainsi, le sac de l’engrais est cédé à 11.000 FCFA au lieu de 18.401 FCFA.
L’honorable Diarrassouba, très préoccupé par le bien-être de toutes les couches de la population de Banico, a réussi à convaincre les producteurs de la région cotonnière de Fana de semer le coton. « Je pense qu’aujourd’hui, c’est de remercier le président de la République IBK qui n’a pas trahi les paysans. Je pense que c’est la chaine de communication qu’il faut revoir. Cette communication est venue en retard par rapport à la prise de décision sur les intrants et le prix du coton », a indiqué d’entrée l’honorable Diarrassouba. Avant d’expliquer : « C’est pourquoi le président IBK a mandaté le Premier ministre pour trouver une solution au problème des cotonculteurs. Chose faite, et nous sommes tous d’accord ici à Dioïla. Et je pense que le message est passé. Les producteurs ont compris et ils ont accepté de cultiver le coton qui est un produit très précieux pour le développement du Banico ».
Les raisons de l’attachement de Diarrassouba à la culture du coton
L’honorable Mamadou Diarrassouba est un grand bâtisseur qui, par les actes posés dans le cadre du bien-être des populations et de développement du cercle de Dioïla, a su gagner la confiance de ses concitoyens. Il a expliqué les raisons qui le poussent à tout mettre en œuvre pour la culture de l’or blanc dans son cercle natal, Dioïla. Selon lui, sans le coton, ce n’est pas la Compagnie malienne pour le développement des textiles (Cmdt) qui ira en faillite, mais plutôt c’est tout le Mali qui sera KO. Car, à l’en croire, après la vente du coton, ce sont les producteurs qui bénéficient des recettes en premier, des céréales. A travers le coton, ils parviennent à avoir les intrants à crédit pour pouvoir cultiver le maïs. Toujours selon les explications de l’élu de Dioïla, les véhicules qui transportent le coton du village à nos usines et de l’usine au port sont pour la population malienne. Les chauffeurs, apprentis et transporteurs même n’auront pas de travail sans la culture du coton. Ces véhicules, de retour du port, reviennent avec des marchandises dont les prix seront abordables vu le coût du transport. Les saisonniers qui travaillent dans les usines CMDT sont des pères de famille. Après la CMDT, les huileries et leurs milliers de saisonniers au Mali seront en chômage. Les sous-produits du coton auprès des huileries: l’huile consommée représente plus de 60% au niveau national, mais plus de 80% au sud du Mali de notre consommation totale d’huile de tout genre. Les savons (pour homme, habits, ustensiles) sont vendus par nos Mamans et sœurs, et utilisés par tout le monde au Mali. Le fournisseur n’aura pas d’appel d’offres et le commerçant ne pourra pas vendre ses produits aux paysans pour les appareils de traitements insecticides et herbicides, etc.
Le bâtisseur a fait également cas des banques. Selon lui, les banques et caisses qui octroient des crédits aux producteurs qui devraient être payés sur recettes coton ne pourront pas être remboursé sans la culture du coton.
Idem pour l’Exécutif, car à en croire Diarrassouba, les taxes de toute la CMDT, les cautions des véhicules transportant le coton de la brousse à l’usine et l’usine au port représentent un point fort pour le Budget du Gouvernement. « Pour preuve, aucun véhicule transportant du coton n’est soumis aux contrôles de la CCR. Même à Bamako, le coton circule 24h/24, alors que les gros porteurs sont interdits en pleine journée », a-t-il expliqué. Avant de laisser entendre : « Toi, fonctionnaire d’Etat, demande au ministre du Budget ce que représente la part des recettes coton à vos salaires, s’il te dit la vérité donc tu sauras que ton salaire aura des problèmes sans coton ». Et Diarrassouba de poursuivre : « Sans la culture de coton, les contrôleurs, gestionnaires, experts et les structures de recherche n’auront pas de contrat avec la CMDT. Le Prix du coton et des intrants sont fixés par l’IPC (le représentant des producteurs en majorité, du gouvernement et de la CMDT). La CMDT n’est qu’une entreprise pour la production et la vente du coton. Le Prix du coton et des intrants et la qualité des intrants résultent du gouvernement et les représentants des producteurs ». Avant de fulminer : « Ce qui est sûr, sans le coton, il y aura l’exode et l’immigration clandestine ».
En tout cas, convaincu que le coton est un produit très précieux pour le développement de son cercle natal, l’honorable Diarrassouba a exhorté les cotonculteurs de Dioïla le semer à tout prix.
Tientigui