Compagnie Malienne pour le Développement du Textile : De bonnes perspectives

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La Direction Nationale de la Compagnie Malienne pour le Développement du Textile (CMDT) a tenu les 15 et 16 Avril dernier à l’hôtel de l’amitié, l’atelier de validation du programme quinquennal 2013-2018.

Salif Cissoko Pdg Cmdt
Salif Cissoko Pdg Cmdt

La cérémonie présidée par M. Baba Berthé, Ministre de l’Agriculture s’est déroulée en présence d’autres membres du gouvernement, de M. Salif Abdoulaye Cissoko, Président Directeur Général de la CMDT, de  M. Bakary Togola, Président de l’APCAM,  et de  plusieurs autres personnalités.

Selon M. Salif Abdoulaye Cissoko PDG de la CMDT « face aux nombreux défis, les acteurs de la filière projettent de réaliser une progression moyenne de 70 000 tonnes par an à partir de la campagne agricole 2013/2014 pour atteindre 800 000 tonnes en 2017/2018.

Et, pendant la même période, soulignera-t-il, la production de céréales sèches de la zone cotonnière passera de 1 700 000 tonnes à 3 000 000 tonnes soit un excédent d’environ 2 000 000 de tonnes pour le reste du pays ».

Cependant, M. Salif Abdoulaye Cissoko n’a pas manqué d’indiquer les grands axes du programme quinquennal 2013/2018. Il s’agit entre autres, du développement de la production cotonnière et céréalière pour atteindre 800 000 tonnes de coton graine et 3 000 000 tonnes de tonnes céréales sèches pour environ 204 000 exploitions agricoles à l’horizon 2017/2018 ; de la mise en état de  l’outil industriel et son renforcement (acquisition de matériel roulant, construction de trois usines d’égrenage etc…) ; du développement d’une politique commerciale adaptée ; de  la recherche de financement adapté aux besoins d’investissement du programme ;de  l’adéquation des ressources humaines dans les différents domaines d’activités.

Par ailleurs, il faut noter que la filière cotonnière reste toujours confrontée à d’autres difficultés en dépit des réformes mises en place. Il s’agit notamment des contraintes naturelles liées à la précarité des saisons pluvieuses et à la diversité des ravageurs, à la baise de la fertilité des sols dans certaines zones, non-respect intégral des paquets technologiques, au faible taux de production et d’utilisation de la fumure organique et par conséquent de la faiblesse des rendements.

Signalons enfin que le Mali, durant les trois dernières campagnes (2009/2010 à 2011/2012) a enregistré une forte progression de sa production cotonnière. Celle-ci  est passée à  plus de deux cent milles tonnes en 2009/2010 et de quatre cent milles tonnes en 2011/2012 et s’est établie à environ quatre cent cinquante milles tonnes pour la campagne 2012/2013.

Mamadou D. DOLO

 

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1 commentaire

  1. Les champions du monde des prévisions agricoles optimistes sont encore à l’œuvre!

    Mais curieusement à chaque fois qu’ils nous sortent de tels chiffres:800 000 tonnes, une ou deux ans après, c’est plutôt la dégringolade de nos productions agricoles nationales, les déboires de la CMDT et de nos cotonculteurs, et les deux mains tendues à l’aide extérieure, qu’on assiste plutôt!

    Ah le Mali, toujours la même musique de l’aimaible absurdité!

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