Les Maliennes et les Maliens sont convaincus que le coton joue un rôle prépondérant dans la vie de la nation. C’est pourquoi face à la privatisation annoncée de la CMDT, ils s’insurgent contre l’Etat. Poussant les autorités à revenir peu à peu à la raison. D’où le retour de l’Etat aux côtés des responsables de la compagnie à relever le défi de la réalisation programmée de 500. 000 tonnes de coton graine et 2 millions de tonnes de céréales pour 2011-2012.
La filialisation de la CMDT est déjà un acquis. Mais, pour l’effectivité de sa privatisation, il faut encore attendre. Surtout que la presque totalité des repreneurs ont fait défection.
Le Président Directeur Général M. Tiénan Coulibaly et son jeune adjoint Salif Sissoko sont en train de faire des prouesses. Ils sont parvenus à réaliser à la date du 20 mai 2011, l’inimaginable. Car, à ce jour-ci, ils ont pu décaisser les 3.174.000.000 de nos francs servant à régler les dettes. La seule grande préoccupation qui restait pour la relance du coton. Les paysans ayant déjà accepté de revenir à leur 1er amour dans les zones de culture du coton, cultiver en grande quantité le coton avec les céréales. Surtout que le prix du coton a été fixé, pour la 1ère fois, à 255 FCFA/kg aux producteurs. Et qu’au moment où nous mettions sous presse, les responsables de la CMDT nous ont rassuré que les intrants sont déposés à 99% dans les coopératives. De quoi encourager davantage les paysans.
En plus, l’Etat a décidé de maintenir sa subvention réunissant de la plus belle des manières toutes les conditions de la relance du coton dans notre pays. Le seul facteur qui peut-être une entrave aujourd’hui est la pluviométrie. Sur ce point, l’Etat a déjà pris des dispositions avec l’augmentation de la quantité des pluies provoquées. Mais, d’ores et déjà, nous pouvons dire, sans être des météorologues, que la saison s’annonce bien.
Quoi qu’il en soi, le souhait de tout le monde est d’avoir une bonne pluviométrie.
B. DABO