CMDT – Production cotonnière 2013-2018 : 800.000 Tonnes attendus

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La Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT) a organisé le  Mardi 15 avril à l’hôtel de l’Amitié de Bamako, l’atelier National sur le programme stratégique de développement de la filière coton 2013-2018.

 

Salif Cissoko Pdg Cmdt
Salif Cissoko Pdg Cmdt

La cérémonie d’ouverture était présidée par M. Baba Berthé Ministre de l’Agriculture, entouré de  M. Salif Abdoulaye  Sissoko PDG de la CMDT M. Bakary Togola Président de l’APCAM entre autres.

Après les mots de bienvenue  du Président de l’APCAM  M. Togola, le PDG de la CMDT Salif Abdoulaye Sissoko  a rappelé que plus de 3 millions de maliens vivent directement de la filière coton. Aussi il a mis l’accent  sur l’accompagnement du gouvernement malien, dans le domaine de l’Agriculture en général, dans la filière coton en particulier.

Selon lui, notre pays, durant les trois dernières campagnes a enregistré une forte progression de sa production cotonnière, passant de 229 OOO tonnes en 2009/2010 à 445 314 tonnes en 2011/2012. Elle  s’établira à 450 000 tonnes pour la campagne 2012/2013.  Cette progression reste fragile malgré les efforts fournis dans l’approvisionnement correct en intrants subventionnés, l’augmentation du prix du coton graine aux producteurs et le paiement du coton à temps  a ajouté M. Sissoko.

Les difficultés  de nos jours demeurent : la mauvaise pluviométrie, la diversité des ravageurs, la baisse de la fertilité des sols, le faible taux de production et d’utilisation de la fumure organique etc.…. Face à ces nombreux défis, les acteurs de la filière projettent de réaliser une progression moyenne de 70 000 tonnes par an à partir de 2013/2014 pour atteindre 80 000 tonnes en 2017/2018. Pour cela les grands axes du quinquennat 2013-2018 sont : le développement de la production cotonnière et céréalière pour atteindre 800 000 tonnes de coton graine et 3 millions de tonnes de céréales sèches par an.

Il est prévu la réhabilitation et l’ouverture des pistes agricoles pour une évacuation efficiente des produits agricoles ; la remise en état de l’outil industriel ; une politique commerciale adaptée et la recherche de financement adaptés aux besoins d’investissement du programme.

Tom

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Les champions du monde des prévisions agricoles optimistes sont encore à l’œuvre!

    Mais curieusement à chaque fois qu’ils nous sortent de tels chiffres:800 000 tonnes, une ou deux ans après, c’est plutôt la dégringolade de nos productions agricoles nationales, les déboires de la CMDT et de nos cotonculteurs, et les deux mains tendues à l’aide extérieure, qu’on assiste plutôt!

    Ah le Mali, toujours la même musique de l’aimaible absurdité!

  2. Face aux contraintes soulevées par cet article, il existe des solutions à portée de main: l’usage de semences de coton OGM. Il faut copier ce qui marche ailleurs, sans gène. La Chine, l’Afrique du Sud, l’Inde et le Brésil sont des pays émergents aujourd’hui grâce en grande partie à la maîtrise du génie génétique et l’emploi des OGM. Le Burkina va aller encore plus loin avec l’introduction du coton OGM en cours. Alors, arrêtons de suivre les grandes gueules d’altermondialistes et choisissons notre modèle, en fonction de nos limites. Ces chiffres de croissances évoquées ne sont pas glorieuses car ils sont soutenus par la subvention de l’Etat, ce qui n’est pas un modèle de durabilité pour un Etat pauvre. S’il y a quelqu’un qui veut me contredire, qu’il me donne le lien entre l’incidence de l’augmentation de la production et la contre partie de l’Etat liée aux subventions. Faites le calcul, vous serez déçu car il n ya à vrai dire aucune augmentation prévue.

  3. Aucune de vos prévisions n’a jamais été respecté. Arrêtez les effets d’annonce. Ce n’est pas du bon management. Le Burkina vous a battu de loin et ils parlent moins. On vous juge sur les résultats. C’est tout.

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