Pour faire l’état des lieux du dossier des 271 partants volontaires, les responsables du bureau de coordination ont animé une conférence de presse le vendredi 25 juillet 2014.
Selon le principal conférencier et président du bureau de ladite coordination, Issa Traoré, suite aux difficultés que traversait la CMDT, difficultés nées de la chute des cours mondiaux du coton, il a été décidé de réduire l’effectif des travailleurs. Un protocole d’accord définissant les conditions de départ des travailleurs concernés est élaboré et signé entre la direction générale de la CMDT et la section syndicale, le 19 février 2003.
Ce protocole comporte plusieurs points : critères d’éligibilité, mesures d’accompagnement, indemnités légales, indemnités extra-légales, frais de transport et dispositions particulières. Face à ces différentes violations, les agents réunis en collectif avaient porté l’affaire devant les tribunaux. Après avoir perdu le procès devant toutes les juridictions, le collectif convaincu qu’il a raison, a saisi l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID). Le jury de l’EID, dans ses recommandations, a demandé le respect strict des lois et accords intervenus et le dédommagement rapide des travailleurs.
Aux dires du conférencier, l’affaire a été remise sur la table des juges du tribunal du travail. Ainsi, le collectif a déposé le mardi 24 juin une nouvelle plainte contre la CMDT devant le tribunal de travail. Au cours de la première audience, le tribunal a privilégié la conciliation qui a malheureusement échoué. L’affaire sera alors soumise aux débats sur le fond ce lundi 4 août 2014. Le montant total réclamé à la CMDT par les 271 travailleurs, s’élève à 3,330 milliards de FCFA. En attendant, le verdict du tribunal du travail, le collectif, à travers son président Issa Traoré, déclare faire confiance à la justice malienne et espère qu’il n’aura pas à saisir la cour de justice de la CEDEAO.
R. Diakité