Dans la nuit du 08 au 09 mars 2025, un incendie s’est déclenché sur l’aire de stockage de l’usine de Bamako. Près de 860 balles de la pile ainsi que 166 balles supplémentaires à proximité, d’une valeur estimative de 250 millions de nos francs, sont parties en fumée dans la foulée. Le sinistre a pu être circonscrit grâce à l’équipe et aux installations techniques de la Cmdt appuyées par la protection civile.
Deux jours après, l’administration de la holding, avec à sa tête son PDG, Mamadou Moustapha Diarra, s’est rendu sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts.
Et tenez-vous bien. Seule, une pile a été touchée ce, grâce à la détermination de l’équipe technique de la Cmdt sur place déployée avant l’arrivée de la Protection civile. En effet, comme toutes les usines, celle de Bamako dispose d’un réseau de sécurité composé de plusieurs poteaux d’incendie et alimenté par des suppresseurs d’une réserve d’eau de 260 m³. Ils maintiennent le réseau sous pression permanente de 10 barres de façon automatique. Une équipe spécialement dédiée à l’opérationnalisation de ce réseau assure la ronde 24h/24 sur l’ensemble du site pour prévenir et lutter contre l’incendie. L’une des dispositions urgentes à prendre immédiatement c’était d’isoler le lot de balles brûlées loin de l’usine pour sécuriser le reste des piles de balles.
Et selon un communiqué rendu public par l’administration de la holding, la cause de l’incendie n’est pas encore déterminée. Toutefois, une enquête a été ouverte aux fins de mettre la lumière sur les circonstances du sinistre.
Pour autant, il n’y a pas de feu en la demeure. Et pour cause, le coton malien, pour ceux qui ne savent pas, est assuré à 100% depuis le marché de coton jusqu’au port d’embarquement. Conséquence : les assureurs de la holding vont rembourser la totalité de la valeur du coton consumée par les flammes. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que la Cmdt connaît pareil sinistre. La dernière en date remonte à 2022 ou près de 1352 balles de coton, soit 300 tonnes de coton fibre, sont parties en fumée suite à un incendie à l’usine de Koumatou.
Amidou KEITA