C’est une évaluation initiée par la Banque mondiale afin de mesurer les progrès que les différents pays font en matière d’évolution de l’environnement des affaires. Tous les ans, une évaluation est faite sur un certain nombre de critères relatifs à la facilité de faire des affaires dans le pays, à l’accès à certaines infrastructures de base comme les routes, l’énergie, à l’administration du système d’imposition, pour ne pas dire la qualité du système fiscal, la qualité de la gouvernance macro-économique d’une manière générale.
Il y a beaucoup d’autres critères qui entrent en ligne de compte pour faire cette évaluation. C’est une évaluation annuelle assortie d’une note attribuée à chaque pays, puis un classement est fait en matière de réformes. Ainsi, après les évaluations et l’examen des critères, c’est le Mali qui se classe premier au niveau de la zone UEMOA qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Togo, le Sénégal et le Mali. Notre pays est premier en matière de gouvernance et de qualité de l’environnement des affaires. C’est ce qui ressort du rapport officiel 2016 de la Banque mondiale.
Dans ce rapport mondial officiel du climat des affaires 2016 en Afrique de l’Ouest, seul le Ghana devance le Mali. Mais le Mali est nettement au-dessus de la moyenne régionale de toute l’Afrique subsaharienne, qui est à 49,51 points alors que le Mali est à 52,96 points. Les critères évalués sont la facilité à engager des affaires, la facilité à obtenir tous les permis et documents nécessaires, le système fiscal, l’environnement socio- politique, la gouvernance macro-économique et le fonctionnement des services de l’assiette. C’est un groupe d’économistes expérimentés qui font ce travail au niveau de la Banque mondiale.
Selon Baréma Bocoum, conseiller chargé des programmes des partenaires techniques financiers au niveau du ministère de l’Economie et des Finances, avant ce résultat courant 2016, le Mali a conclu deux revues avec le FMI. La première revue en mars-avril 2016 a été approuvée par le conseil d’administration du FMI en juin. La deuxième revue a été faite en septembre et approuvée par le conseil d’administration en décembre 2016. Aux termes de ces revues, il en ressort que le Mali a respecté tous les critères et tous les indicateurs qui figuraient dans le programme, et qui sont fondés sur des normes internationalement acceptées en la matière.
À en croire Baréma Bocoum, c’est la qualité de la gouvernance économique du Mali qui a été jugée positive. Cela a été facilité par la mise en œuvre de plusieurs réformes sur le plan national, a-t-il reconnu, notamment la gouvernance de façon générale et la gouvernance économique, en matière de fiscalité, de réformes douanières, de réformes des marchés publics. En somme, tous les domaines qui sont importants dans la vie économique, a affirmé Baréma Bocoum. Avant d’ajouter que toutes ces réformes ont été engagées avec succès.
Mais le ministère de l’Economie et des Finances n’entend pas relâcher ses efforts et va poursuivre les réformes en cours et engager de nouvelles. À commencer par la lutte contre l’enrichissement illicite, le domaine des marchés publics, celui fiscal et douanier pour que le Mali continue à tutoyer le sommet avec de meilleurs résultats, mais aussi mettre en place un cadre de vie meilleur pour le Malien moyen. Il s’agit de bien gérer les ressources pour dégager des marges de manœuvre pour les projets d’investissement. D’autant que l’orientation prise au niveau du ministère de l’Economie et des Finances est de mieux maîtriser les défenses courantes et de mettre l’accent sur les dépenses d’investissement pour que le Mali se dote d’infrastructures dans tous les domaines.
Selon Baréma Bocoum, beaucoup de projets vont sortir de terre grâce à cette gestion des ressources. Le Mali bénéficie de l’accompagnement de ses partenaires comme le FMI, qui est comme le surveillant de la qualité des politiques économiques mises en place, mais aussi des autres partenaires comme la Banque mondiale, l’Union européenne, la BAD. Qui soutiennent tous le Mali avec des appuis budgétaires importants et des projets d’infrastructures, rassure-t-il.
Kassim TRAORE
Kassim les journalistes sont parciale mai pour ce article je me pose la question . Tu as publié sur quelle base tout le monde c est l’infonctionnalite de l’État malien tous le monde c’est que ce gouvernement est incapable le Mali s enfonce de jour en jour avec un régin de tension les grèves multiples de jour en jour il faut respecter la règles de déontologie du métier journaliste
‘
Ne te moque pas des maliens, cher Kassim. Tu a une reputation de personne serieuse pour cela. Avec cette corruption endemique qui decourage tout businessman, le cout insupportable de l’electricite et de l’eau et la gouvernance actuelle, et toute la pauvrete qui s’etend a perte de vue, comment peut on raconter des choses comme ca?
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