Cimenterie de Mayel à Nioro du Sahel : Le premier sac attendu pour 2014

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Après la signature en 2009 de la convention de la société WACEM pour la réalisation d’une cimenterie intégrée à Gangonterie, dans le cercle de Bafoulabé et celle de DCI en 2010 pour l’exploitation du calcaire de Hombori, le gouvernement du Mali continue d’encourager les investissements dans ce secteur, pour faire de notre pays un puissant producteur de ciment. La semaine dernière, il a signé avec la Société N’Diaye et Frères une convention d’établissement pour la réalisation d’une cimenterie à Mayel, dans le cercle de Nioro du Sahel en 1ère région.

Cette nouvelle unité, dénommée Société des Ciments du Mali-SA (CI.MA-SA), est située à 450 km de Bamako. Elle est dotée d’un capital de près de 22 milliards de FCFA. Le coût des investissements s’élève à 71,2 milliards, financés à 37,50 % par des capitaux empruntés. Le délai prévisionnel de réalisation de la cimenterie est de 24 mois.

La nouvelle unité aura une capacité de production de 608 639 tonnes par an et générera plus de 11,7 % de taux de valeur ajoutée dans l’économie nationale du Mali, avec 676 emplois, dont 226 permanents et 450 temporaires en année de croisière. Pour la réalisation de cette cimenterie, la Société N’Diaye et Frères (SNF), bénéficie du soutien technique et financier de partenaires, dont la société NORINCO international de Chine, un groupe qui a à son actif plusieurs cimenteries au Kazakhstan, au Vietnam, en Chine et à Oman.

Pour le Président Directeur Général de la Société N’Diaye et Frères, Seydou N’Diaye, sa société et ses partenaires ne ménageront aucun effort pour que le ciment de Mayel soit  à la portée de tous les Maliens, au prix imbattable de 80 000 FCFA la tonne et sur tout le territoire national, avant la fin de l’année 2014. Pour le ministre du Commerce, des Mines et de l’Industrie, Me Ahmadou Touré, la mise en œuvre de ce projet contribuera au renforcement de l’offre locale de ciment et à la diversification minière. Le ministre Touré a mis aussi l’accent sur l’importance de ce projet, dont la mise en œuvre, en plus de la production des cimenteries de Gangonterie et de Hombori, permettra de couvrir les besoins actuels de consommation du Mali, estimés à 1 500 000 tonnes par an. Me Ahmadou Touré a aussi réaffirmé la volonté du gouvernement à accompagner les promoteurs dans la réalisation de cette nouvelle unité de production.

Yaya Samaké 

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