Il s’agit là d’une stratégie de communication que la Chambre consulaire régionale (CCR) de l’UEMOA, basée à Lomé au Togo, entend mettre en œuvre dans le but de rendre plus visibles les projets de l’UEMOA destinés au secteur privé sous-régional. Ce document a été présenté à la réunion d’appropriation des réformes de l’UEMOA qui s’est tenue, du 23 au 25 octobre à Abidjan. Avec la participation d’une forte délégation malienne composée des secrétaires généraux des chambres consulaires et du patronat.
Ll faut tout d’abord rappeler que la Chambre consulaire régionale (CCR) de l’UEMOA, organisatrice de ladite rencontre, a été créée par le traité de l’UEMOA du 10 janvier 1994. Elle est basée à Lomé au Togo et a comme point focal dans notre pays, la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM). Les principaux objectifs de la CCR sont : donner pleinement au secteur privé sous-régional, sa place en tant que moteur de la croissance économique de l’Union et contribuer à la mise en place d’un environnement propice au développement.
Pour atteindre ses objectifs, la CCR a jugé opportun de se construire une stratégie de communication. Ainsi, une feuille de route allant dans cette voie a été déroulée devant la quarantaine de participants des huit Etats de l’UEMOA qui ont pris part à cette rencontre d’Abidjan.
En effet, cette stratégie de communication qui sera ainsi mise en œuvre, pour une période de 18 mois, se veut un outil de promotion et de partage des activités et programmes menés par la CCR ; mais aussi un instrument lui assurant la proximité avec l’ensemble de ses membres et de ses partenaires. Cette stratégie ayant été conçue à la suite d’une étude diagnostic qui a mis en évidence les faiblesses suivantes : un niveau de communication jugé globalement faible ; un faible niveau de partage de l’information entre la CCR et ses élus ; un niveau faible de partage de l’information entre les élus et les membres de leurs organisations. La stratégie de communication de la CCR/UEMOA va reposer sur des moyens et supports de communication parmi lesquels la réalisation du répertoire des entreprises de la zone UEMOA qui va recenser quelque 500 entreprises dans chacun des huit Etats membres.
Avec comme objectif de disposer d’information sur l’ensemble des entreprises structurées ou non structurées présentes dans la sous-région ; mettre à la disposition des ressortissants des chambres consulaires nationales (chambre de commerce et d’industrie, chambre d’agriculture, chambre des métiers, chambre des mines…), des entreprises membres des organisations patronales (CNPM…) et socioprofessionnelles (ordre des notaires, ordre des architectes, fédérations PME/PMI, faîtières agricoles, faîtières de transporteurs, etc.). La mise en œuvre de ce projet, qui nécessitera le concours actif des acteurs des Etats membres, s’étalera d’octobre 2013 à mars 2014. C’est dire qu’il est déjà en marche.
Cette stratégie de communication de la CCR repose notamment sur le site internet de la CCR afin de disposer d’un outil moderne d’information économiques et de communication sur l’environnement et les acteurs économiques de la zone ; l’adresse mail à partir de laquelle les membres recevront quotidiennement des informations et pour mettre en réseau la direction générale de la CCR avec les secrétaires généraux des chambres, des organisations patronales et des organisations professionnelles ; l’édition de plaquettes et flyers sur des thèmes et sujets à définir et pour disposer d’un support d’information incontournable dans le but de valoriser le travail accompli par l’institution ; des conférences, débats et des interviews pour faire passer les messages de manière efficace et efficiente lors des audiences de masse ; des insertions publicitaires et des visites de proximité des responsables de la CCR.La mise en œuvre de cette stratégie de communication permettra à la CCR de se rapprocher davantage de ses membres, des autorités communautaires et notamment des partenaires techniques et financiers. Ce rapprochement s’inscrit également dans la dynamique du partenariat public/privé et se base sur une concertation permanente dans la recherche des axes stratégiques les plus favorables pour le développement de la région.
Rappelons que les travaux de ce séminaire, qui ont pris fin le vendredi dernier, étaient présidés par le Mali, à travers le secrétaire général de l’APCAM, Salif Diarra. La délégation malienne comprenait également les secrétaires généraux de la CCIM, Idrissa Moussa Diallo, de l’APCMM, Yamadou Racine Kéïta, de la Chambre des mines, Sékou Dioro Dicko, du CNPM, Modibo Tolo et votre serviteur en sa qualité de directeur de la communication et de l’information économique de la CCIM.
Mamadou FOFANA