Reprise économique : La CCIM, un pilier incontournable

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Le ministre de l’Industrie et du Commerce Moussa Alassane Diallo a sollicité l’accompagnement de l’institution consulaire pour réussir le redécollage économique

Après avoir exposé sa vision, le ministre de l’Industrie et du Commerce  demande le soutien du secteur industriel et commercial. Pour lui, le chemin qu’il va prendre, ne se fera pas sans l’accompagnement et l’appui de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali pour qu’ensemble bâtir de la politique du pays sur des fondamentaux qui peuvent assurer l’avenir des Maliens. ‘’ Le développement économique et social du Mali se fera avec nous. Personne d’autre ne viendra de quel que soit de quelque part pour venir faire le développement à notre place. Ce sont les Maliens qui feront le développement de ce pays’’, a-t-il martelé. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a signalé qu’il est venu échanger avec la CCIM sur les préoccupations et principes d’orientations stratégiques dont la mise en œuvre est de régler les problèmes d’urgence. Parmi ces problèmes, le ministre Diallo énumère qu’il y a  comment approvisionner le marché en denrées  de premières nécessités, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali dans son rôle d’organisation de conseils à l’Etat et de promotion de secteur de l’industrie et du commerce doit aussi aider dans ses réflexions comment aujourd’hui bâtir des stratégies politiques pour assurer la stabilité de l’approvisionnement et la régularité en denrées de premières nécessités. ‘’ Il faudra que nous arrivions avec vous à régler définitivement ce problème d’approvisionnement du Mali en denrées de première nécessité et toutes les questions liées à la lutte contre l’inflation qui casse la croissance économique, crée le chômage, accroît la paupérisation des populations. C’est la vie chère qui est l’inflation, détruit notre économie’’.

Après avoir réglé définitivement ces problèmes, le ministre Moussa A. Diallo a signalé que l’Etat s’attaquera à l’assainissement du secteur industriel et commercial.

Le président de la délégation régionale de la CCIM de Bamako, Harouna Kanté, a signalé que le secteur sent qu’un homme providentiel est aujourd’hui au service du secteur privé. ‘’ Le choix porté sur la CCIM est naturel. Nous sommes dans notre rôle d’accompagnement du secteur privé et vraiment des formulations des avis d’Etat’’, a-t-il dit et ajouté qu’il y a un changement de mentalité qui s’impose qui va permettre d’assainir l’environnement économique donc pour ce faire, le ministre a le quitus du secteur privé pour réussir cette mission.

Diakaridia Sanogo

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