Conformément aux textes de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, l’absence du président de l’institution pendant un mois ouvre automatiquement la voie à son remplacement. Interpellé et placé sous mandat de dépôt le 24 novembre dans l’affaire de la gestion de fonds Covid, Youssouf Bathily risque de perdre définitivement son fauteuil ce 24 décembre s’il n’est pas libéré entre-temps.
C’est son 1er vice-président, Madiou Simpara, qui est d’ailleurs pressenti pour le remplacer à la tête des commerçants et industriels maliens. Cette perspective n’enchante guère l’intéressé, qui serait en train de tout faire pour obtenir une mise en liberté provisoire.
Comme quoi un malheur n’arrive jamais seul.
El Hadj A.B. HAIDARA