Plus d’imbroglio dans l’affaire CCIM : Le Collège Transitoire demeure en place

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Le Président du Collège Transitoire M. Mamadou Konaté avec à ses côtés le 5ème  vice-président M. Oudjary Diawara a édifié les hommes de média sur le procès opposant certains membres du bureau sortant au ministère du Commerce et de l’Industrie. C’était lors d’une conférence de presse tenue le mercredi, 12 Juin dans la salle de conférence de ses locaux. Autre point abordé à la conférence, le programme d’activités visant surtout à la refondation.

 
“Vue la crise que connait aujourd’hui notre pays, aucune instance ne peut organiser des élections en son sein tant que nous ne sortons pas de cette transition pour la simple raison que les textes ne prévoient pas le coup d’Etat.”, a indiqué le conférencier. C’est dans cette logique que l’Etat malien qui a créé la chambre de commerce dont la gestion est confiée aux opérateurs économiques puis défini les textes qui la régie, a pris une décision transitoire. Il s’agit de la création d’une délégation transitoire chargée de piloter la chambre jusqu’aux prochaines élections consulaires. Malheureusement, bon nombres de personnes ignorent le caractère public de cette structure d’où la raison qui a opposé neuf membres du bureau sortant y compris le Président Jeamille BITTAR à l’administration devant les tribunaux. C’est suite aux procédures judiciaires que l’arrêt définitif de l’affaire opposant la Direction nationale du Contentieux de l’Etat pour le ministère du Commerce et de l’Industrie est tombé, ce qui fait que le Collège Transitoire demeure en place jusqu’aux prochaines élections consulaires.
En effet, à l’audience du 06 Juin 2013, la Section Administrative de la cour suprême du Mali, a décidé de ce qui suit, suivant Arrêt n° 125 : ” …La cour,

 
En la forme : reçoit le recours en révision ;
Rétracte l’Arrêt n° 025 du 12 Février 2013 ;

 
Statuant à nouveau : Ordonne la jonction des procédures relatives à l’Arrêt n° 2012-2862 du 8 octobre 2012 et de la Décision n° 2012-138/MCI-SG du 8 novembre 2012 du ministre du Commerce et de l’Industrie;

 
Déclare irrecevable les demandes de Jeamille BITTAR et huit autres pour défaut de qualité et d’intérêt à agir…”

 
Mamadou Konaté a déploré l’ignorance de la connaissance de la chambre de commerce et d’industrie du Mali de la part des populations notamment au sein même de cette organisation et aussi dans l’administration. Par conséquent, il a mis en exergue le caractère public de la chambre qui est loin d’être une structure privée. Notons que ce verdict est perçu aux yeux des responsables du Collège Transitoire comme une source de soulagement non pas parce que le procès est gagné contre Jeamille et ses hommes mais plutôt en ce sens que cela écartera toute éventualité de mise en cause de la légitimité de la structure vis-à-vis des différentes associations, des groupes professionnels qui la composent et des partenaires.

 
Selon le Président du collège transitoire, il y’a un programme d’activités qui vise surtout à la refondation de la structure car de nos jours, dit-il, les chambres modernes sont des prestataires de services. Il a précisé que cela fait bien des années qu’existe la chambre mais difficilement l’on peut pointer du doigt un service concret. Et voila l’un des défis que le collège compte relever. Il a terminé par lancer un appel à l’endroit des opérateurs économiques à œuvrer ensemble en soulignant que la chambre reste la leur. “Maintenant on n’a aucune raison de faire défection aux activités de la chambre, nous allons, dans nos stratégies, voir avec les associations et groupements professionnels comment créer un cadre de concertation pour que nous restons ensemble, nous demeurons ensemble pour la mise en œuvre de ces activités là qui vont impacter nos activités”, a indiqué M. Konaté.
Mamadou BALLO

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