La 3è Assemblée consulaire de la chambre de commerce et d’industrie s’est tenue les 21 et 22 décembre derniers au CICB. Les travaux étaient dirigés par Mamadou Traoré, Secrétaire Général du Ministère des Investissements et du Commerce.
Elle s’est déroulée en présence de M.Jeamille Bittar, le président de l’institution, de M. Bakary Togola le président de l’APCAM et de M. Mamadou Minkoro Traoré de l’APCM, des membres de la chambre et plusieurs autres personnalités du secteur privé malien. Pour un développement économique durable, il faut nécessairement un secteur privé dynamique capable de générer des emplois et d’aider les couches les plus vulnérables à s’extraire de leur situation de précarité. Mais les défis auxquels le secteur privé est confronté dans son ensemble exige plus d’engagement et de responsabilité, a t il dit dans ses précisions. Cette Assemblée se tient dans un contexte ou l’atteinte des objectifs donne de réels résultats et d’avoir
foi en un futur meilleur. Aujourd’hui une page se tourne et nous voici au seuil d’une aube nouvelle, l’an 2012 sera marqué par un important rendez-vous des scrutins où le secteur privé malien ne restera pas en marge. Il traduit l’ambition de la chambre de commerce et d’industrie d’assurer au mieux ses missions grâce à une expansion continue de la structure : il s’agit de la construction d’infrastructures, des représentations régionales ainsi que de l’amélioration des relations extérieures de la chambre et la création d’un site web, a souligné le président. M. Bittar n’a pas manqué de rappeler les difficultés auxquelles les opérateurs économiques maliens sont surtout confrontés notamment les invitations tardives aux rencontres. Ces invitations sont des occasions pour les opérateurs économiques d’exposer leurs produits dans les pays amis du Mali ; elles nous arrivent par la voie diplomatique. Nous nous sommes plaints auprès des plus hautes autorités de cet état de fait.
et j’espère que nous serons entendus .De poursuivre que le secteur privé est conscient de sa valeur intrinsèque et des ces capacités et veut restaurer un climat de confiance en se projetant sur l’avenir d’une coopération nouvelle et performante pour tous les maliens. Il témoigne que le développement d’un pays passe par le secteur privé et c’est pour quoi
au Mali, a t-il souligné.
Abdoulaye Diarra