Organiser l’apprentissage par alternance dans le sous-secteur de la chaudronnerie est le but de la 2e édition des Journées maliennes de chaudronnerie qui se tiennent du 16 au 17 décembre 2014. A la cérémonie d’ouverture, Nèguè Blon et la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) ont présenté les œuvres réalisées et les initiatives en cours dans le domaine de la formation professionnelle.
Nèguè Blon, en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) et l’Organisation patronale des industries (OPI), organise, du 16 au 17 décembre, la 2e édition des Journées de chaudronnerie à son siège. Le thème retenu est la promotion de l’apprentissage par alternance dans le sous-secteur de la chaudronnerie.
Les journées visent à diffuser la stratégie de promotion de l’apprentissage en chaudronnerie de la CCIM et de Nèguè Blon auprès des organisations professionnelles et des entreprises concernées ; de valider les projets d’études de faisabilité de la mise en place d’un système d’apprentissage par alternance en chaudronnerie, le financement durable de l’apprentissage par alternance en chaudronnerie et les mesures en faveur de la création d’emplois.
Le vice-président de la CCIM, Sanou Sarr, a expliqué qu’au cours de cette année, la CCIM a mené à terme l’étude portant élaboration du nouveau plan d’affaires de l’Institut consulaire d’étude et de formation professionnelle (Incef) dont les travaux de rénovation ont été engagés.
Ce plan d’affaires, expliquera-t-il, stipule un positionnement de l’Incef sur des nouvelles filières stratégiques pour l’économie et les entreprises maliennes. Il recommande la mobilisation du secteur privé, des PTF et des centres de formation existantes autour de la modernisation du système de formation professionnelle.
“En application de cette recommandation, la CCIM a signé avec Nèguè Blon en juillet dernier, une convention de partenariat stratégique pour promouvoir une filière innovante dans le secteur manufacturier, à savoir la chaudronnerie, la tuyauterie et la soudure. L’objectif de est de rattraper le retard du Mali en terme de main d’œuvre qualifiée en chaudronnerie d’une part, et d’autre part de contribuer à l’amélioration de la gouvernance de la formation professionnelle dans le secteur industriel”, a précisé M. Sarr.
Pour cette rentrée 2014-2015, près de 70 jeunes Maliens de divers horizons sont mis en formation. Il s’agit d’abord des jeunes déscolarisés de niveau DEF ou détenteurs du DEF, du niveau bac, voire de décrocheurs du cycle universitaire. Il y a aussi un groupe de jeunes diplômés (ingénieurs, techniciens, titulaires de maîtrise universitaire), engagés dans un programme de qualification ou reconversion vers des métiers porteurs “de chef de projet, dessinateurs projecteurs”.
Le dernier lot comprend des jeunes issus des zones minières de Morila et de Syama qui sont mis dans un programme spécial de qualification soudage enfin de créer une relation vertueuse entre les mines et les populations riveraines en matière de retombée économique et sociale des productions aurifères.
Le chef de cabinet du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a salué la tenue de ces journées. Selon la promesse de campagne du président de la République, la création 200 000 emplois ne pourra être une réalité qu’à travers de la formation professionnelle. Il a assuré le soutien de son département à la réalisation des ambitions.
Maliki Diallo