C”est un Jeamille Bittar toujours souriant, qui a accompagné la ministre de l”Economie, de l”industrie et du commerce dans la cité des Askia. Le président de la CCIM dont la victoire aux dernières élections consulaires vient d”être confirmée, en dernier ressort, par la Cour suprême faisait ainsi sa première grande apparition depuis lors. Autant dire que le PDG de Bittar Trans et président du Mouvement des entreprises du Mali (MEDEM) aura désormais la lourde responabilité de réconcilier le monde des affaires malien avec lui-même dans l’intérêt de tous.
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rnPour l’une de ses premières retrouvailles avec la nouvelle ministre, Bittar l’a trouvée très engagée et disposant de beaucoup d”idées pour le secteur privé malien. "La ministre est quelqu”un qui a de bonnes idées, elle maîtrise bien le secteur. Je crois que si l’on ne l”influence pas, elle peut faire beaucoup de chose" s”est ainsi exprimé Bittar sur la nouvelle ministre après des échanges que les deux personnalités ont eu dans l”avion.
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rnC”est fort de cette conviction que la ministre aura l”appui de la CCIM pour la réalisation de ses missions. Le monde des affaires malien, poursuit Bittar, soutiendra également la mise en œuvre du PDES sur la base duquel le peuple malien a renouvelé sa confiance au président ATT. Cependant, Bittar de rappeler à la nouvelle ministre qu”elle arrive a un moment où les défis sont nombreux, les attentes multiples.
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rnParlant de SECO, le président de la CCIM dira qu”elle est un tremplin pour les entreprises nationales et figure désormais sur l”agenda commercial de sa structure. " Le secteur privé malien est conscient de son rôle dans le développement " a-t-il martelé. Avant de rappeler que, certes, beaucoup de grands opérateurs n”ont eu la chance d”aller à l”école pour apprendre les règles élémentaires de l”activités, mais que les temps sont révolus et il faut désormais professionnaliser le secteur dans un contexte de plus en plus concurrentiel.
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rn" Il est impérieux de prendre des dispositions pour protéger l”embryon industriel dans la perspectives des Accords de partenariat économique (APE) et aussi d”attirer de nouveaux investisseurs étrangers… L”industrialisation a un coût et le chemin est long. Nous defons unir nos forces et ouvrir le débat sur les grandes questions économiques de la nation" a lancé Bittar. Quant au secteur du commerce, il croit qu”il faut désormais le réorganiser, aller vers la spécialisation et permettre à chacun de mieux jouer le rôle qui est le sien.
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rnEn tout cas, en conclusion Bittar a exhorté les opérateurs économiques à développer de nouvelles initiatives locales de portée nationale pour asseoir les bases de notre développement socio-économique. Il les a, enfin, invités à prendre part à la prochaine édition de la FEBAK prévue en décembre au Parc des expositions de Bamako.
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rnYoussouf CAMARA
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