Hama Abba cisse propose une convention nationale

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Depuis un certain temps, la Chambre de commerce et d’industrie du Mali est confronté à une grave crise. Le mandat du bureau actuel étant expiré, les solutions  proposées  par les uns et les autres n’arrivent pas à dégager une issue favorable.

Hamma Aba Cissé

C’est un dossier très qu’hérite le nouveau ministre du Commerce et de l’Industrie. Mais sans faux fuyant, Abdoul Karim Konaté a pris le dossier en main. Depuis son installation, il ne cesse de rencontrer les différents protagonistes de la crise à savoir le camp Bittar, le président sortant et le camp Malamine Tounkara.
Dans un premier temps, recours  avait été fait la cour suprême, qui  dans son arrêt ne constate pas de vide. Au nom de ce arrêt et de la jurisprudence accordée à toutes les institutions de continuer les mandats, les responsables de la CCIM estiment qu’il y’ a une cabale contre eux.
C’est pourquoi, Hama Abba Cissé, l’un des vices présidents  de la CCIM a tenu  à apporter un éclairage sur ce qu’il convient d’appeler désormais la crise de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali.
Selon lui, certains chercheraient à politiser le dossier à cause de la position du président Bittar. Hama a précisé qu’il est de l’Adema et non du parti de Bittar et vouloir combattre tout le bureau à cause de la position politique de son président était une grave erreur. Selon, tous les membres du bureau ont des colorations politiques différentes.
Il a surtout rappelé les sacrifices consentis par son bureau au nom de la paix et de l’unité. Mais ce qu’il ne comprend est la volonté affichée par certains responsables du cabinet du ministère du Commerce et de l’industrie à vouloir privilégier ceux qui n’ont pas été élus sur les membres élus par l’assemblée consulaire. Selon, c’est une autre assemblée consulaire tenue en bonne et due forme qui peut mettre fin au mandat de leur bureau. Mais compte de la situation que traverse le pays , il accepte d’ouvrir le bureau à l’autre camp suivante la formule de 09 membres de chaque coté. Toute chose que rejette l’autre camp.
Alors, en plus de l’appel au premier et au président de la république, Hama Cissé préconise une convention nationale pour débattre de la crise de la CCIM afin d’aboutir à une solution partagée.
IC.

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