Fin de mandat de l’actuel bureau de la CCIM: « Pas de question de prorogation du mandat de la CCIM… », dixit M. Ousmane Guitèye

1

Le Groupement des commerçants maliens (GCM) a tenue une assemblée génération d’information a propos de la prorogation de mandat de l’actuel bureau de la CCIM. C’était le jeudi dernier dans les locaux du Centre International de Conférence de Bamako(CICB). Il était question d’informer les membres du Groupement sur la CCIM, surtout de faire une mise au point à propos des propositions du camp Bittar  faisant état de la prolongation de son mandat.

Le président du GCM, M. Soya Golfa expliquant les raisons de cette assemblée a fait savoir que : « c’est pour couper court à une campagne de mensonge en cours à propos de la CCIM ». Il a indiqué que :  « la CCIM n’est pas un lieu où on vient s’éterniser et s’enrichir. Nous sommes derrière la loi et le Ministre du Commerce doit prendre ses responsabilités dans le strict respect de la loi. Le mandat n’est pas prolongeable comme tentent de le croire des gens parce que la CCIM n’est pas une institution. C’est clair et net. On n’a pas besoin d’aller à Ouaga pour régler une telle question. Les textes permettent au Ministre de mettre en place une délégation spéciale en attendant l’organisation des élections ».

Par ailleurs M. Soya Golfa d’ajouter que :  « Depuis l’indépendance, la CCIM a toujours été contrôlée par le Groupement parce qu’il est majoritaire. C’est en 2006 que l’équipe Bittar nous a été imposée par le pouvoir d’alors dans les conditions que tout le monde connaît. Depuis 2010, le mandat de l’équipe actuelle est terminé. Nous avons, depuis cette date, cherché des audiences avec les autorités de l’époque (le Ministre du Commerce Ahmadou Abdoulaye Diallo, le Premier ministre Modibo Sidibé et le président ATT) pour attirer leur attention. En vain. Maintenant que le bureau lui-même a saisi le Ministre, celui-ci doit prendre un arrêté pour mettre en place une délégation spéciale comme le ministre de l’Administration territoriale le fait avec les mairies ».

Pour M. Ousmane Guitèye,  la CCIM n’est pas une institution comme l’Assemblée nationale ou le Conseil économique, social et culturel. C’est un établissement public à caractère professionnel que le ministre peut dissoudre à tout moment selon la loi ».

Quant à M. Mamadou Lamine Tounkara, ancien Président balayé par les jeunes loups aux dents longues du camp Bittar, il dit que : « les négociations avec le Ministre ont permis de s’entendre sur un quota de 6 membres pour chacun  des deux camps en vue de composer la délégation spéciale. Il se trouve que le camp du bureau sortant  n’arrive pas à s’entendre autour des 6 personnes en question. Hors  le délai de rigueur pour la mise en place de la délégation spéciale, est le mardi prochain.

Comme on le voit, le nouveau Ministre du Commerce est au centre de cet énième scandale chez nos opérateurs économiques alors qu’il devait rester neutre. En tout cas, le camp Bittar précise qu’aucune loi ne lui donne cette prérogative de s’immiscer dans leur querelle. Et que els textes de la CCIM sont clairs en la matière. Cela se comprend certains qui n’ont pas pu accéder au fauteuil de Président veulent profiter de la nouvelle situation, pour réaliser un vieux rêve », martèle un proche de Bittar. Quant à l’intéressé que nous avons joint, il se dit légaliste et n’est pas prêt qu’on lui torde la main en violation flagrante des textes de la CCIM. Ce qui risque de créer une énième crise dont le mali n’en a pas besoin.

Aliou M Touré

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. C’est vraiment médiocre comme article. Aujourd’hui, tout le monde est devenu journaliste pour le malheur de la liberté de presse et de la cohésion sociale. C’est dommage!

Comments are closed.