Au fur et à mesure que l’élection du président de la CCIM s’approche, la polémique s’amplifie autour de la candidature de l’actuel président du collègue transitoire. Pour les uns, se fondant sur une lettre en 2012 de l’ancien du ministre de l’Industrie, des mines et du commerce Ahmadou Touré, il ne doit pas être candidat pour d’autres, dès lors que le collège n’organise pas les élections consulaires, rien ne s’oppose à sa candidature. Pour clarifier la situation, le ministre du Commerce et de l’industrie, Abdel Karim Konaté a saisi la Cour suprême pour avis.
Dans une correspondance, en date du 2 août 2012, adressée au président du Groupement des Commerçants Maliens (CGM), le doyen Soya Golfa, le ministre du Commerce, des mines et de l’industrie de l’époque, Ahmadou Touré, avait écrit : ” J’ai l’honneur de vous informer que le Conseil des Ministres du mercredi1er août 2012, a décidé de la mise en place d’un bureau consensuel de transition à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali. Ce, au regard des dates de fins de mandats de l’actuel bureau de la CCIM et de son Assemblée Consulaire depuis le 31 juillet 2012. Au regard de ce qui précède, je vous demande de me faire parvenir la liste de six (6) noms représentatifs de toutes les tendances de votre camp pour être vos représentants désignés dans le futur bureau consensuel de transition de la CCIM.
Le Président de ce bureau, non candidat aux prochaines élections de la CCIM, sera désigné par Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à qui le dossier est désormais transféré pour compter de ce 1er août 2012.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très franche collaboration et de ma considération distinguée “.
C’est, en effet, cette lettre qui est aujourd’hui au centre de toutes les polémiques. Pour les uns, elle disqualifie le président du Collège Transitoire de la CCIM, Mamadou Tiény Konaté de la course au poste de président de l’institution. Tandis que pour d’autres, cette lettre est loin d’être un ” arrêté” encore moins un ” décret “. De ce fait, pour ceux-ci, elle est loin de pouvoir disqualifier Mamadou Tiény Konaté de cette course désormais ouverte.
Trois candidats bientôt dans le starting-block
En tout cas avant le jour J, c’est-à-dire avant même la convocation du collège électoral prévu, selon des sources, pour le début du mois de septembre prochain, il revient aux autorités compétentes de saisir la Cour Suprême afin de trancher cette question. Sinon, elle reviendra indéniablement dans les débats au cours de la prochaine assemblée consulaire devant élire le président de la CCIM.
Pour le moment, ce sont trois candidats qui se bousculent au portillon pour accéder au poste – devenu très juteux ces derniers temps – de président de la CCIM. Ainsi, sont attendus dans le starting-block, le richissime opérateur économique et non moins détenteur d’une Maîtrise en gestion des affaires, Ousmane Guitteye, l’industriel Tahirou Sy et Mamadou Tiény Konaté au cas où sa candidature ne rencontrerait pas de difficultés. Les dernières rumeurs faisant état d’une éventuelle candidature de Youssouf Bathily, membre du Collège Transitoire n’étant pas encore confirmées.
En tout cas, une chose est sûre : les organisateurs de ces élections se doivent d’éviter d’entrer dans le jeu de tout candidat qui compte se faire élire grâce au tripatouillage des résultats ou en faisant croire qu’il est le choix d’IBK ou de Karim Kéïta. Se basant pour cela sur des prétendues confidences faites par le président de la République à l’issue d’un voyage à l’étranger.
En tout cas, une incursion des pouvoirs publics dans ces joutes électorales serait source de tensions extrêmes à même de diviser les vrais acteurs du secteur privé. A suivre.
Diakaridia YOSSI
Le ministre du Commerce et de l’industrie, Abdel Karim Konaté a saisi la Cour suprême pour avis
C’est en fin de semaine dernière que le ministre du Commerce et de l’industrie, Abdel Karim Konaté a décidé de consulter la Cour suprême pour avis par rapport à la recevabilité ou non de la candidature du président du collège transitoire de la CCIM, Mamadou Tiény Konaté, pour la présidence de cette même institution. En effet, depuis le début de ces opérations électorales, la polémique s’est installée et s’est amplifiée après l’élection, le 26 juillet dernier, des délégués consulaires qui sont appelés à élire les présidents des délégations régionales et du bureau de la CCIM.
La polémique fait suite à une lettre en date du 2 août 2012, de l’ancien ministre du Commerce, des mines et de l’industrie, Ahmadou Touré (voire l’article d’en haut). Selon les adversaires de l’actuel président du collège transitoire, celui-ci ne doit pas être candidat suivant cette correspondance et suivant le principe même de ne pas être juge et partie. Cependant, il y a lieu de souligner que la correspondance de l’ancien ministre Ahmadou Touré n’a pas force de loi. Et on se rappelle que sous la transition malienne (2012-2013), certains anciens ministres (Cheick Modibo Diarra ou Demba Traoré par exemple) ont pu être candidats aux élections qui ont suivi. La seule différence c’est qu’au moment des élections, ceux-ci n’étaient plus en fonction contrairement à Mamadou Tiény Konaté. Celui-ci, s’il était animé de bon sens, ne devrait pas se présenter candidat à a présidence même si aucune loi ne lui en interdisait.
Malheureusement, ces adversaires n’ont pas saisi la commission électorale de la CCIM ni la justice pour trancher la question. Certains d’entre eux ont, à travers des informations distillées, mis le ministre du Commerce et de l’industrie devant les faits comme étant l’autorité habilitée à trancher la question. Or, conformément à ses missions, ce département est chargé de l’organisation matérielle des élections consulaires de la CCIM et non de la validité des candidatures. C’est pourquoi, depuis la transition jusqu’au gouvernement actuel, le ministre Abdel Karim Konaté s’est engagé à tenir ces élections dans les meilleurs conditions et de la façon la plus transparente possible tout en restant neutre. Il a balisé le terrain pour cela à travers diverses réformes qui ont porté fruits. Tous les observateurs ont été unanimes que le scrutin du 26 juillet a été transparent et crédible. Pour poursuivre dans cette logique et mettre un terme aux polémiques une fois pour toutes, le ministre Konaté a décidé de saisir donc la Cour suprême pour avoir son avis sur la candidature de Mamadou Tiény Konaté.
On espère que cet avis, qui ne devrait plus tarder à tomber, va mettre un terme à la polémique et permettre au département du Commerce de poursuivre sereinement le processus électorale de la CCIM dont la prochaine phase est l’élection des présidents des huit délégations régionales et de Bamako. Ce sera ensuite le poste très convoité du président de la CCIM pour lequel trois candidats sont déclarés : Ousmane Guittèye, Mamadou Tiény Konaté et Tahirou Sy. Youssouf CAMARA
Le Ministre aurait du faire cette démarche avant la ténue des élections auxquelles Mr Konaté était candidat malgré les démarches du camp Tandia. La logique voudrait que si après les élections on rejette Mr Konaté alors vivement à des nouvelles élections sans ce dérnier (Mr konaté) .C’est ridicule l’autre savait dés le début que Konaté ne devrait pas etre candidat mais ils ont accepté aller avec lui contre Tandia et maintemant il veulent qu’il dégage.
Au fait laisser Mamadou Tieni Konaté en paix et mieux vous avez peur de quoi. De toute façon il a marqué son passage a la CCIM et ce qu’il a fait comme travail vous le savez donc de grâce une lettre n’a pas force de loi tel que je connais Nouhoum Tapily il ne vous suivra pas du tout ( c’est un faut débat et nitre justice a d’autre chose a faire).
Comments are closed.