Selon nos informations, ces rencontres inopinées font suite à la grogne qui s’amplifie dans le monde des opérateurs économiques contre les critères d’inscription sur les listes électorales, à savoir, entre autres, l’inscription au Registre du commerce et du crédit mobilier, être à jour de ses cotisations à l’Inps le jour de l’inscription. C’est ce dernier critère qui semble fâcher les uns et les autres, car aujourd’hui le nombre d’inscrits n’a pas atteint les 400, à 3 jours de la clôture des listes électorales. Pour bon nombre d’acteurs, c’est la cotisation à l’Inps qui créée problème, et c’est la raison pour laquelle les gens ne se sont pas inscrits massivement, car ils ne sont pas en règle. Les commerçants détaillants, eux, sont sur le pied de guerre, ils pensent même à fermer les boutiques pour protester contre le décret. C’est pour calmer tout le monde et essayer de concilier les différentes positions, que le département a rencontré les acteurs le vendredi dernier. Mais la rencontre n’a pas pu se tenir, car les commerçants détaillants ont jugé que le Ségal qui est venu à leur rencontre n’est pas leur interlocuteur. Ils ont souhaité parler au ministre en personne. C’est ainsi que rendez-vous fut pris pour aujourd’hui lundi.
Tout vraisemblablement, il s’agirait pour le ministre de calmer les uns et autres et essayer de concilier les points de vues. Mais, selon certaines indiscrétions, tout le monde semble être d’accord pour un report. Il reste maintenant à convaincre le ministre.
Si ce dernier se décide, cela reviendra à reporter une seconde fois ces élections. Elles étaient initialement prévues pour le mois de mai dernier, mais une pareille tractation a eu raison d’elles. Elles ont été reportées pour le 26 juillet prochain. Mais tout laisse penser que cette date sera également intenable vu les griefs des uns et des autres par rapport au décret et le nombre d’inscrits à 3 jours de la clôture. Il n’y aura certainement aucune alternative que de reporter les élections sine die.
A suivre…
Harber MAIGA