Ils sont sortis massivement dimanche 1er octobre pour donner leurs voix au candidat de leurs choix qui les représentera au niveau de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali. Ils, se sont les commerçants, industriels et autres opérateurs économiques de la capitale. Le vote se situait dans le cadre du renouvellement du bureau consulaire de la chambre de commerce et d’industrie du mali (CCIM).
A l’affiche, deux listes de candidats : Celle de jeamille Bittar, président sortant de la CCIM et son adversaire Ousmane Guitteye, candidat à la présidence de la même institution. C’est le centre international des conférences de Bamako qui a servi de cadre pour cette élection.
lu en 2002 à la tête de la chambre de commerce et d’industrie du mali (CCIM) pour un mandat de quatre ans, Jeamille Bittar a fait des exploits au niveau de cette institution, notamment par la création des chambres consulaires dans certaines régions de notre pays. Au terme de cet mandat, une commission a été mise en place par le département de tutelle, pour le renouvellement du bureau.
Le premier constat que l’on pouvait faire d’entrée de jeu, est que l’ex palais des congrès a été pris d’assaut par les électeurs. A cet effet, un dispositif de sécurité, avec à sa tête le colonel Boubacar Diouf, directeur régional de la police, a été mobilisé par la commission d’organisation des élections dirigée par le magistrat Souleymane Coulibaly, également président du centre de vote. Autre constat, un seul centre de vote pour le District de Bamako, où il y a plus de 3000 électeurs inscrits, repartis entre trois sections : industrie, commerce et la section services. Toute chose qui a provoqué une longue attente des électeurs alignés en file indienne, avant d’avoir accès au bureau de vote implanté dans la salle Balla Moussa Kéita du CICB.
Un bureau composé de trois urnes et trois isoloirs pour chaque section (commerce, industrie te service), chacune d’elle disposant de son isoloir et de son urne. Sur une table, figuraient les bulletins des deux candidats avec leur effigie. Dans un premier temps, les électeurs rentraient par groupe de dix toute section confondue pour voter, mais vu leur grand nombre et afin de faciliter le bon déroulement du vote, on les a par la suite reparti par section en les faisant rentrer par groupe de cinq. Chacun d’eux accomplissait leur devoir sous l’œil vigilant du président de la commission Souleymane Coulibaly, trois assesseurs, deux délégués et un représentant des impôts.
Notons au passage que selon le règlement, pour être électeur, il fallait avoir la patente des trois dernières années, et pour être éligible, il faut les patentes des cinq dernières années.
Moussa TOURE“