Aux entrepôts du Sénégal au Mali, à Togouna Agro-industries ou encore chez d’autres exposants, le Directeur Général s’est fait une idée de l’ambiance de la foire et des prix de certains produits, avant de faire quelques achats et de leur donner des mots d’encouragement.
A l’issue de cette visite, qui aura duré près d’une heure, sous les regards des exposants, surpris par la qualité du visiteur, le DG Cheickh Kanté n’a pas manqué de signifier toute sa satisfaction. «Mes impressions sont bonnes, parce que cette foire m’a permis de rencontrer les acteurs qui gravitent autour du Port de Dakar: les chargeurs, les transitaires et les transporteurs, entre autres.
Cela nous a permis de dresser un bilan, celui de 2014. Cela nous a permis aussi de dégager les perspectives pour 2015. Je peux vous dire tout de suite que le bilan est extrêmement satisfaisant. Par ce qu’au niveau du corridor nous occupons 70% du trafic conteneurs et 60% du trafic conventionnel.
Je pense que c’est un indicateur de confiance entre les Maliens et les Sénégalais, qui ont des liens historiques qu’il faut maintenir. Je suis énormément satisfait et extrêmement heureux. Notre ambition avec ce port est d’arriver à 100% du trafic dans le corridor» a déclaré à la presse Dr Cheikh Kanté.
Le Port Autonome de Dakar en quelques mots
Situé sur la pointe la plus avancée de la Côte Ouest Africaine, Ie Port Autonome de Dakar, ouvert au trafic commercial à partir de 1865, est un véritable carrefour pour nombre de routes maritimes entre l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud et l’Afrique au Sud du Sahara. II offre l’avantage d’être construit dans la rade naturelle de Dakar, qui est bien protégée des houles de l’Atlantique, assurant ainsi un excellent abri aux navires qui y font escale. II est également accessible à toute heure, de jour comme de nuit.
L’objectif du Port
Le souci majeur qui anime à cet égard les autorités portuaires sénégalaises est de renforcer au maximum la compétitivité de l’axe Dakar – Bamako. Ii s’agit de s’appuyer sur un partenariat dynamique avec les opérateurs maliens et d’être dans les dispositions de «relever les défis de l’efficacité, de la performance et de la qualité» sur ce corridor. Au passage, il faut signaler les énormes efforts déployés par Ie Port Autonome de Dakar pour s’adapter à ces exigences, par le moyen d’un vaste programme d’investissement infrastructurel pour plus de 40 milliards de FCFA. Les réalisations qui vont être bientôt livrées au trafic portent sur la création d’une dizaine d’hectares gagnés sur la mer dans la zone active du port, l’aménagement d’une zone logistique de 20 hectares attenante au port et l’ouverture d’une gare gros porteurs sur un site de 6 hectares, lequel est déjà mis à la disposition des transporteurs maliens.
C’est cet ensemble, tout de cohérence et d’efficience, que, après les ENSEMA, la représentation commerciale du Port Autonome de Dakar au Mali vient compléter. Son ouverture est saluée par le Directeur Général du PAD comme «un pas de plus dans le renforcement du dispositif d’amélioration de la qualité des prestations du PAD» en direction des chargeurs maliens, des partenaires qu’il a invités «à sceller un pacte de confiance, afin d’accompagner la dynamique ainsi amorcée autour d’un objectif commun: la compétitivité de notre axe».
Le Directeur Général du PAD affiche à cet égard une confiance sans faille quant à l’appui «résolu» dont il sait pouvoir compter, venant des autorités du Mali et aussi des opérateurs économiques et des populations de ce pays frère.
Des commodités et avantages exceptionnels pour les Chargeurs maliens
C’est ainsi que les entrepôts maliens au Sénégal (EMASE), ouverts en 1963, disposent à ce jour, dans l’enceinte du Port de Dakar, de commodités exceptionnelles: 17.000 m2 de terre-plein jouxtant les quais du m 61e 3, une priorité d’accostage au poste à quai 31-32 du m61e 3, une parcelle de 20 000 m2 pour la construction et l’exploitation d’un entrepôt de coton, un réseau de 1 270 ml de pipelines, un depôt de karité de 978 m2 et un réseau ferroviaire, avec possibilités de chargement de trains blocs.
La Direction Générale du PAD a, en outre, récemment mis à la disposition des EMASE des superficies additionnelles pour l’extension de leurs entrepôts, exigée par le développement du trafic de coton.
Les avantages concédés à la partie malienne ne sont pas que techniques et infrastructurelles. Elles ont également un volant tarifaire particulièrement incitatif: abattement de 10% sur le loyer des hangars; abattement de 50% sur les redevances embarquement / de marchandises; exonération de la Taxe sur la Valeur Ajoutée pour les prestations portuaires; délais de gratuité de 20 jours pour les marchandises diverses débarquées hors zone malienne et de 10 jours pour les véhicules; tarifications forfaitaires des conteneurs à la boite, abstraction faite du poids et de la nature des marchandises.
«Ces tarifs ont été gelés depuis maintenant plus d’une dizaine d’années (octobre 2002), contrairement à ceux appliqués aux opérateurs nationaux».
Des infrastructures modernes
Elles sont réparties en deux zones distinctes (Sud et Nord), séparées par une zone militaire, un atelier de réparation navale et Ie Port de Pêche.
L’ensemble comprend:
- 10 kilomètres de quais;
- 40 postes à quais, pour des navires calant à 13 mètres;
- 177 hectares de plan d’eau;
- 80 900 m2 de terre-plein banalisés (sous douane) pour Ie stockage de courte durée;
- 170 600 m2 de surfaces brutes (parcs à conteneurs);
- et 60 597 m2 de surfaces couvertes.
Les infrastructures actuellement réservées au transit comprennent :
- 2 677 m2 de magasins de cales;
- 17 018 m2 de terre-plein adjacents au quai;
- 978 m2 de parcelles “dépôt karité” ;
- 20 000 m2 de parcelles pour hangar de transit, avec connexion ferroviaire.
Les infrastructures d’appui du Port Autonome de Dakar sont composées d’un réseau routier international, reliant Ie port aux principales villes des pays limitrophes et d’infrastructures ferroviaires, constituées de 25 kilomètres de voies ferrées, reliées au réseau ferroviaire national et international.
Le Port Autonome de Dakar, ce sont aussi des avantages tarifaires pour le trafic malien
Ouvert en 1865, le Port Autonome de Dakar a, depuis janvier 1999, un système d’incitation tarifaire qui a été mis en place au profit de tout Chargeur qui prendrait l’engagement de développer son volume de transit au Port Autonome de Dakar. De nos jours, il connait un abattement de 10 % sur Ie tarif de location des hangars et T.P amodiés et de 50 % sur les redevances embarquement / débarquement de marchandises.
S’agissant des exonérations de taxes, il en dispose sur la valeur ajoutée pour les prestations portuaires et de délais de gratuité, de 20 jours pour les marchandises diverses débarquées hors zone malienne et de 10 jours pour les véhicules. Le Port de Dakar, pour le trafic malien, c’est aussi un tarif forfaitaire à la boite pour les conteneurs, abstraction faite du poids et de la nature des marchandises. Au Port Autonome de Dakar, on note également avec satisfaction que les redevances sur les cargaisons n’ont pas fait I’objet de réajustements dans Ie nouveau barème, entré en vigueur Ie 15 octobre 2002.
Rassemblé par Yaya Samaké
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