CONTENTIEUX ELECTORAL DE LA CCIM : Guittèye et ses partisans ont définitivement mordu la poussière

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    Depuis plus de quatre mois, des supposés opérateurs économiques, mais de vrais politiciens alarmistes, en complicité avec des fossoyeurs de l’économie malienne, ont juré, la main sur la tête de Satan, de troubler la quiétude du monde des affaires et même de rendre éventuellement le pays ingouvernable pour avoir perdu les élections consulaires au niveau de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali. Mais hier, la conspiration a échoué, Guittèye le mauvais perdant et sa troupe folklorique ont avalé la couleuvre. Le verdict sans appel de la Cour Suprême a consacré la victoire propre et limpide de l’équipe Bittar.

Bittar Président

    Depuis l’élection consulaire du 1er octobre 2006, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali se trouve dans la tourmente. Les résultats proclamés donnaient la victoire à Jeamille Bittar au niveau de deux sections (Commerce et Service) tandis que Ousmane Guittèye l’emportait au niveau de la section Industrie. En conséquence, Bittar retrouvait sa place de Président de la CCIM, une logique facile à suivre pour qui connaît le bilan de l’homme. Aussi, le camp Guittèye, sur 12 postes, s’octroyait ainsi 4, notamment le 1/3, conformément au résultat. Il ne restait plus qu’à élargir le bureau aux régionaux pour la mise en place de l’Assemblée consulaire et faire face aux défis qui se posent à l’économie malienne. Mais le revers de la médaille, c’est que certains commerçants pensent que le Mali se résume à eux et leur argent sale. Pour eux, il ne doit et il ne peut jamais y avoir de Chambre de Commerce sans eux. Ils sont là, disent-ils, depuis que les autres ne sont pas nés.

    Cependant, depuis que Bittar est là, il a propulsé la Chambre à un siècle de succès et de progrès. Hier nous étions avec la daba dans ce pays, aujourd’hui nous y sommes avec des tracteurs pour le bonheur du « député aliment bétail » qui ne s’occupait plus de ce volet, tant il s’était donné une autre mission. Espérons qu’il puisse redescendre sur terre pour poursuivre la mission à lui confiée par son électorat. Bientôt les élections générales, il faut savoir tourner la page CCIM à temps. A ses camarades fichés sur le registre des fraudeurs dans les dossiers hydrocarbures et autres, nous conseillons de réparer au plus pressé les préjudices causés à l’Etat malien. La fuite en avant est terminée. Bittar est incontestablement sur un fauteuil sécurisé malgré les folles convoitises. Personne ne saurait prendre ce pays en otage. Le pouvoir a désormais le devoir et la responsabilité de tenir les uns et les autres à leurs places respectives. Toute action contraire à la loi doit être vigoureusement punie. Nous sommes une Nation de sagesse. Les décisions de Justice ont force de loi. Et personne n’est au dessus de la loi.
Adieu la surenchère  

    Ainsi le piège se referme sur les « milliardaires » et leurs acolytes. Ceux-là qui ont refusé la main tendue du vainqueur sont certainement en train de constater les dégâts. Journée sans commerce, marche de protestation, campagne médiatique de déstabilisation, interpellation du Gouvernement, procès, tout a échoué. Un avertissement sans frais à tout mauvais perdant dans ce pays, notamment au seuil des élections générales. La Justice malienne a évité le piège d’une jurisprudence qui profiterait à tous mauvais perdants.

    C’est le lieu de rendre un hommage mérité au Ministre Choguel Maïga qui, une fois de plus, est honoré par ce verdict. En fait, devant l’Assemblée Nationale où il fut trimbalé par le député Cheickna Hamala Bathily, Choguel au nom du Gouvernement a démontré devant le législateur qu’il est bel et bien en phase avec la loi. Aujourd’hui, la Justice également lui donne raison. Autant qu’au Président Jeamille Bittar.

    En outre, à l’annonce du délibéré, Bittar « le Cheval blanc » aurait esquissé des pas de danse Bobo. Oui, l’enfant de San n’a pas tort, il faut lui dérouler le tapis rouge. Ce n’est pas condamné d’avoir affaire avec l’adversité. Mais qu’aucune âme noble ne tombe dans le fossé creusé par la trahison et la médisance !

    La vérité finit toujours par triompher, dit l’adage. Et nous y sommes. Les usurpateurs avaient oublié qu’ils avaient affaire avec des célébrités comme Bakoré Sylla, Modibo Kéïta, Lanfia Camara, Jeamille Bittar … et les éminents conseils Me Seydou Maïga le bâtonnier et Me Moustapha Cissé. L’heure est venue de détecter les opérateurs économiques qui ont à cœur le développement de ce pays. Sûrement, beaucoup ont déjà compris qu’il n’y a d’alternative que dans l’union derrière le Président Bittar. Tout le reste est possible dès lors. Dans le cas échéant, l’on verra bien ce qui pourrait se passer pour les uns et les autres.

    En définitive, l’histoire retiendra qu’un homme a tout donné à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali avant d’être au centre de complots savamment ourdis par des opérateurs ne visant que leurs propres intérêts, ou mettant en avant des querelles de personnes. Qu’est-ce qui n’a pas été fait pour que le calme et la quiétude reviennent à la CCIM ? La Justice a mis fin au suspens.  A tous, nous rappelons cette maxime de Alexandre DUMAS, fils : « J’aime mieux les méchants que les imbéciles, parce qu’ils se reposent ».

Mamadou DABO

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