Comme pressenti par votre quotidien d’informations générales « Le Républicain » dans sa parution du 11 septembre 2015 en ses termes : « Election à la présidence de la CCIM : Qui veut utiliser l’argent contre le candidat de la réconciliation ? », le candidat Ousmane Guitteye s’est vu couper l’herbe sous les pieds, lors des élections à la présidence de la CCIM le lundi 14 septembre 2015, mettant en échec son élan de réconciliation du monde des affaires maliens. Il avait su bien commencer cette mission qu’il s’était lui-même assignée avec la réconciliation entre le Président de la Coordination des associations et des groupements des commerçants du Mali, Hama Aba Cissé et celui du Syndicat national des commerçants détaillants du Mali, Cheick Oumar Sacko. Mais, il n’ira pas jusqu’au bout des attentes des commerçants.
La coalition des anti-conciliateurs du monde des affaires du Mali a finalement eu raison du processus dans le dessein de pouvoir toujours continuer à jouir de la division des commerçants maliens. Car c’est avec grande indignation et amertume que le monde des affaires du Mali a assisté à l’achat de la victoire par le plus offrant, lors de ces élections au poste de la présidence de la CCIM, le lundi 14 septembre 2015 au CICB.
En effet, l’achat de conscience tant décrié par le Groupement des commerçants du Mali a continué de plus belle, jusqu’à l’entrée dans le bureau de vote. Harber Maïga, un membre de l’équipe de campagne de Ousmane Guitteye, a témoigné son indignation, se disant « très déçu de constater la présence d’opérateurs économiques achetables ». Selon lui, « Il faudra revoir tout le système », a-t-il ajouté tout triste. C’est dire que c’est la force de l’argent qui a été déterminante dans le choix des 265 membres consulaires ayant pris part au vote et non celle de la vision déclinée dans le programme et des ambitions. Et certainement, il faudra s’attendre à des frustrations qui éloigneront à nouveau la réconciliation tant souhaitée du monde des affaires malien. Et après le gain de la force de l’argent, place à la course pour rentrer dans les fonds injectés une fois les reines de l’institution en main.
Youssouf Z KEITA
Il faut être un bon perdant et souhaiter que le nouveau bureau s’attèle rapidement au travail pour faire oublier la gestion bittarienne!
si jamais le valide cette victoire on assistera à toutes sortes de magouille à la ccim à un bon attandeur salut
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