Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Abdoul Karim Konaté dit “Empé” avait pris un arrêt en date du 8 Octobre 2012, ordonnant la création d’un Collège transitoire avec comme mission d’assurer la gestion des affaires de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) et cela jusqu’à l’élection et l’installation de la nouvelle Assemblée consulaire. Et cela, au regard de l’incapacité d’organiser des élections à cause de la crise sécuritaire et institutionnelle que connait notre pays.
Un mois jour pour jour, le Collège transitoire en question vient d’être installé. Il est présidé par Mamadou Tiény Konaté, diplômé d’études spécialisées en sociologie de l’entreprise de l’Université Catholique de Louvain-la-neuve, Belgique . Le nouveau président de la CCIM a également un diplôme d’études spécialisées en Organisation et Méthode de gestion d’entreprise et cela, après sa maîtrise en sciences économiques appliquée, tous deux obtenus à l’université catholique de Louvain-la-neuve entre 1976 et 1981. Il avait eu son Baccalauréat série sciences exactes une année après au Lycée de Badalabougou.
Membre de l’Association malienne des Conseils en management et du Groupement des commerçants maliens, Mamadou Tiény Konaté est également membre fondateur du Haut Conseil Islamique et de Radio DAMBE. Il est administrateur de société ayant une connaissance approfondie de la situation économique, politique, sociale et culturelle du Mali, ainsi que dans la gestion d’entreprise et analyse sociologique de l’entreprise.
Il maitrise également les questions de développement du secteur privé, les questions liées à la problématique sociale de l’emploi, celles liées au rôle et aux activités des Chambres consulaires. Sans compter les règles des échanges commerciaux de l’OMC et de l’UEMOA. Aussi, le nouveau patron de la CCIM a travaillé au compte du ministère de l’Industrie et du commerce chargé d’organiser les services de la chambre de commerce pour adapter ses missions au contexte des accords de l’OMC et de Cotonou (ACP/UE) et de formuler la position de négociation du secteur privé malien dans le cadre de l’OMC et des Accords de Cotonou.
Le nouveau président de la CCIM et ses collaborateurs qui sont au nombre de 13 personnes (voire la liste en encadré) seront chargés de diriger les actions de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali conformément aux directives et orientations de l’autorité de tutelle, de préparer les projets de budget à soumettre à l’autorité de tutelle pour approbation et de tenir les comptes de la chambre conformément aux textes en vigueur. Ce n’est pas tout.
Le collège transitoire doit également veiller à l’information, à la formation et à la sensibilisation des membres de la chambre ou encore donner suite à tout avis demandé par les pouvoirs publics dans le cadre des missions dévolues à la chambre. Pour la bonne marche de son mandat, le Collège transitoire va élaborer son règlement intérieur déterminant ses modalités de fonctionnement. Afin de mieux coordonner ses actions, il doit également mettre en place un bureau transitoire de six membres au niveau de chaque région.
Alassane DIARRA
Bureau du Collège transitoire
Bureau du Collège transitoire
Président ………………………… Mamadou KONATE.
1er Vice – Président ……………… : Moctar THERA
2ème Vice – Président …………… : Youssouf BATHILY
3ème Vice – Président ……………. : Sanou SARR
4ème Vice – Président …… Mamadou Lamine TOUNKARA
5ème Vice – Président …… Oudiari DIAWARA
6ème Vice – Président …………… Lalaicha ASCOFARE
7ème Vice – Président ……………. : Lanfia CAMARA
8ème Vice – Président ……………. : Abdoul Aziz MARIKO
9ème Vice – Président ……………. : Alou NDIAYE
Trésorier Général ……………….. Hadia Mouye SANOGO
1er Trésorier Général Adjoint … Mamadou SYLLA dit Baba
2ème Trésorier Général Adjoint Gaoussou COULIBALY dit Djeri
Marche contre la décision du gouvernement
De centaines de personnes venues d’organisation professionnelles du monde du commerce parmi lesquels la Fédération nationale des syndicats et conducteurs routiers du Mali, les Commerçants détaillants du Boulevard du peuple, de l’Artisanat, de Vézia, du Dabanani, de l’INA, des alentours de l’Assemblée nationale, et d’autres membres consulaires de la CCIM ont pris part, hier à cette marche, partie de la Maison des artisans à la CCIM. Selon ses organisateurs, cette marche de protestation fait suite à la décision prise par le ministère du commerce et de l’industrie relative à l’arrêté portant création d’un collège transitoire devant gérer la CCIM jusqu’à l’élection d’un nouveau bureau. Une décision qui n’a pas été du goût de la puissante Coordination des associations et groupements des commerçants détaillants exerçant dans les marchés et quartiers des six communes de Bamako. Ils voulaient manifester leur opposition ” à toute nomination à la CCIM ” et dénoncer ce que les organisateurs ont appelé ” l’injustice et l’arbitraire vis-à-vis du Bureau sortant de la Chambre “.
Arrivés à la CCIM vers 10 heures, les manifestants scandaient des slogans hostiles aux autorités et les ont invitées “ à aller d’abord libérer le nord ” au lieu de ” diviser les acteurs du secteur privé “. Sur les banderoles, on pouvait lire, entre autres : ” La CCIM n’est pas une direction rattachée au ministère du commerce “, ” Oui pour des élections à la CCIM…mais non à des nominations “. Dans la déclaration, le secrétaire général adjoint de la Coordination des associations et groupements des commerçants détaillants, Harber Maïga, a condamné “ l’injustice dont la CCIM est victime ” et ” exiger le rétablissement de l’Assemblée consulaire et du Bureau de la CCIM conformément à l’avis de la Cour Suprême “. Les manifestants ont dénoncé ” l’immixtion des pouvoirs publics dans les affaires du secteur privé ” et “ réclamer l’unité et la cohésion des opérateurs économiques tout secteur confondu “. Copie de cette déclaration a été remise au secrétaire général de la CCIM, Idrissa Moussa Diallo, pour transmission au ministre de tutelle. Les organisateurs ont promis ” d’user de tous les moyens légaux (y compris la cessation de toutes activités) pour défendre les acquis du secteur privé “. La manifestation, qui s’est déroulée sans incident, était encadrée par un impressionnant dispositif sécuritaire.
Mariam Ouédraogo, stagiaire
Que l’on se dise la Vérité, entre les membres du Bureau sortant de la CCIM et du Nouveau Bureau, c’est le jour et la nuit. Aujourd’hui, nous avons besoin des Femmes et des Hommes du Secteur, oui mais qui comprennent les lois, textes et conventions nationaux et internationaux qui sauront échanger, discuter et défendre les intérêts des adhérents à l’interne, au Mali et à l’étranger. Les Délégations maliennes de la CCIM, ne faisaient vraiment pas honneur à notre Pays au point de vue du niveau des délégués par rapport aux sujets, objets des réunions, des contribution et hélas de l’expression . Regardez dans nos Institutions de la République : à l’Assemblée Nationale ou le français est la langue de travail, (idem dans tout le Mali)le nombre de députés s’exprimant en français lors de leurs interventions orales est quasi total. Pour être ministre il fau un niveau minimum équivalent à la Maitrise: le militantisme seul ne suffit plus aujourd’hui. La DÉMOCRATIE n’étant pas la “PAGAILLE”, il est TEMPS, Grand TEMPS d mettre FIN à ces “marcheurs-manifestants”, “ALIMENTAIRES” pour la plupart que l’on invite venir grossir les rangs et hélas à casser tout. Que le Gouvernement montre les muscles à l’instar des Pays voisins. Comment, même à la PRIMATURE, il faut se barricader, je dis NON, il ne faut pas franchir la LIGNE ROUGE. A BON ENTENDEUR…Merci.
Bonne change Mr Konaté
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