C’est hier mercredi que les rideaux sont tombés sur la deuxième session de l’assemblée consulaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM). C’était, au Centre de Conférence de Bamako.
Cette rencontre se tenait dans un contexte marqué par la crise économique et alimentaire. S’y ajoutent, les difficultés d’approvisionnement de notre pays, suite à la crise post électorale en Côte d’Ivoire et qui retentissent jusque dans le panier de la ménagère.
En effet, lors des travaux de cette rencontre, la flambée des prix sur le marché et les difficultés du secteur financier mondial sont, entre autres, des sujets qui ont été débattu lors de cette rencontre.
Face aux problèmes brûlant de l’heure dans notre pays, le secteur privé doit améliorer sa compétitivité et sa rentabilité afin de répondre aux besoins des consommateurs.
A cet effet, le Secrétaire général du ministère des Investissements de l’Industrie et du Commerce, Mamadou Traoré a souligné la problématique du financement des activités économiques, qui demeure une des préoccupations majeures du gouvernement. Par la même occasion, il a exhorté l’ensemble du secteur privé de notre pays de multiplier les efforts en améliorant, non seulement, sa compétitivité mais aussi de ravitailler, suffisamment, les consommateurs en denrées de qualité.
Cependant, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali ne peut se hisser à hauteur des ambitions et des missions sans une implication et une participation effective des populations.
Pour le président de la CCIM, Jeamille Bittar, cette session est le lieu d’en appeler au sens de l’honneur, du patriotisme et de l’engagement de tous afin de donner une nouvelle impulsion à l’économie nationale.
Il rassure : « les opérateurs économiques ont pris la bonne mesure des difficultés conjoncturelles liées à la gestion des effets collatéraux de la crise politique en Côte d’Ivoire. Quant aux autres difficultés qui pèsent sur notre économique, des réflexions ont été menées entre les autorités publiques et le secteur privé pour apporter rapidement des solutions idoines ».
Les résolutions issues de cette session déboucheront très bientôt sur la création d’un fonds de garantie et d’un fonds national d’investissements destinés aux entreprises. Cependant le Gouvernement a déjà accordé à chacun de ces activités une dotation initiale de cinq Milliards de francs CFA.
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Bourama Traoré (Stagiaire)
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