Quoi joue M. Bittar, s’interrogent désormais de nombreux observateurs ? Une interrogation qui vaut son pesant d’or au regard des correspondances de l’intéressé adressées aux différentes structures de la Chambre et au Ministre de tutelle et en contradiction avec les actes aujourd’hui posés par le même auteur.
Le président sortant de la chambre de commerce du Mali a en effet adressé une lettre au personnel de la Chambre de commerce et d’Industrie du Mali, en date du 26 juillet 2012. Objet: fin des mandats du Bureau de l’Assemblée Consulaire de la CCIM. Correspondance signées de M. Jeamille Bittar et rappelant « que le mandat du Bureau et celui de l’Assemblée consulaire prendront fin respectivement les 28 et 03 juillet 2012.
Une autre correspondance, toujours signée du président sortant de la CCIM et ayant pour objet «l’expiration du mandat», en date du 07/06/2012 adressée aux membres de l’assemblée Consulaire, rappelle que « le mandat de l’assemblée Consulaire prendra fin le 31 juillet 2012 » et que « vue la situation que connait le pays, il est difficile d’envisager cette année la tenue des élections consulaires… ». L’auteur de la correspondance d’ajouter que « les dispositions sont en train d’être prises par le ministère de tutelle en vue de gérer la période de transition jusqu’aux élections quand le pays retrouvera sa stabilité ». Sans commentaire !
Une troisième lettre de M. Bittar adressée, cette fois-ci au Ministre de tutelle viens rappeler « que le mandat de l’actuel bureau et de son Assemblée consulaire prendra fin respectivement les 28 et 31 juillet 2012 ». Et d’ajouter qu’il apparait impossible d’organiser les élections consulaires avec l’occupation des régions du Nord ».
M. Bittar poursuit : « malgré ce contexte (occupation du nord), certains sont toujours préoccupés par des problèmes de poste. Je tiens à vous rassurer que je ne serai jamais un problème et mon souhait le plus ardent est que le secteur privé malien soit uni et renforcé davantage… Je ne souhaiterai point qu’une nouvelle crise vienne s’ajouter aux problèmes que notre cher pays traverse actuellement ».
« C’est pourquoi », poursuit-il, « je vous prie de bien vouloir accepter de prendre toutes les dispositions utiles et nécessaires pour procéder dans les délais requis à la passation de service au niveau de la CCIM au plus tard le 28 juillet 2012 afin de pallier à tout blocage ».
Au regard de ces différentes correspondances, l’on ne peut douter de la bonne foi de son auteur. Mais dans les faits et dans la pratique, M. Bittar s’illustre comme le principal frondeur du nouveau collège au niveau de la CCIM. Paradoxe ? Non, intérêt personnel.
B. Diarrassouba (Mali Info) avec Maliweb.net