CCIM : Le ministre Moulaye Ahmed Boubacar sollicite l’accompagnement des opérateurs économiques

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Le ministre Moulaye Ahmed Boubacar échangeant avec les membres de la CCIM
Le ministre Moulaye Ahmed Boubacar échangeant avec les membres de la CCIM

Après sa prise de fonction, y a quelques mois, à la tête du département en charge du Développement industriel et de la Promotion des Investissements, Moulaye Ahmed Boubacar, accompagné d’une forte délégation, composée des membres de son cabinet et les responsables des structures rattachées, a effectué le mardi 27 novembre dernier, une visite de courtoisie aux membres consulaires de la Chambre de commerce et d’Industrie du Mali (CCIM). L’objectif de cette visite est non seulement pour le ministre de prendre contact avec les opérateurs économiques industriels, mais aussi de solliciter l’accompagnement des membres consulaires de la CCIM pour la réussite de ses missions qui n’est autre chose que de développer le secteur industriel. A cette occasion le ministre a également réaffirmé sa disponibilité aux opérateurs économiques.

A son arrivée sur le lieu, le ministre Moulaye Ahmed Boubacar a été accueilli par le président de la CCIM, Youssouf Bathily, en présence de plusieurs autres membres de la chambre consulaire, ainsi qu’un parterre d’opérateurs économiques et de chefs d’entreprises industrielles.

Le patron de la maison commune des opérateurs économiques, après avoir souhaité la bienvenue au ministre et sa délégation a  rappelé que la CCIM a été créée en 1906 et qu’elle demeure l’une des plus vieilles institutions économiques du pays.

L’occasion a été également opportune pour Youssouf Bathily de décliner les  missions essentielles que la loi prescrit à la CCIM. A savoir : l’organisation et la représentation de l’ensemble du secteur privé ;  la proposition et la formulation d’avis au Gouvernement concernant le commerce, l’industrie, les services ; l’information et la communication ; la formation du secteur privé  en matière de création et de gestion d’équipements et d’infrastructures.

Au Mali, il y a 829 unités industrielles contre 15000 au Nigeria, 6200 au Ghana, 6000 en Côte d’Ivoire, 3000 au Sénégal. Selon le président de la CCIM, cette faiblesse du secteur industriel du Mali s’explique par l’existence de plusieurs problèmes et blocages structurels liés, entre autres à l’accès au financement ; le coût élevé des emprunts ; la non disponibilité de zones industrielles aménagées ; la concurrence déloyale ; l’eau, l’électricité, les matériels et équipements.

« Nous estimons que des efforts doivent être consentis par l’Etat pour rendre le Code des investissements plus attractif, afin de favoriser les investissements car un pays sans industries, ne crée pas de la valeur ajoutée permettant la promotion de l’emploi », a-t-il déclaré.

Pour sa part, le ministre Moulaye Ahmed Boubacar, a rassuré les opérateurs économiques et les industriels quant à la disponibilité du Gouvernement à lutter contre la concurrence déloyale. Pour ce faire, il a demandé l’accompagnement des opérateurs économiques.

Enfin, le ministre du Développement industriel et de la Promotion du Secteur privé a promis d’organiser très prochainement une réunion technique avec les acteurs du secteur industriel, afin de trouver des solutions aux difficultés évoquées.

AMTouré

 

 

 

 

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