Comme annoncé dans notre parution du jeudi 18 octobre, la haute instance judiciaire du pays, la Cour Suprême, a mis fin à la bataille judiciaire née des élections des membres consulaires de la CCIM du 1er octobre 2006. Dans son arrêt du vendredi 19 octobre 2007, la Cour Suprême a rejeté le recours en révision de son arrêt du 8 février 2007, introduit par le camp de Ousmane Guittèye, challenger de Jeamille Bittar.
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Le vendredi 19 octobre 2007 faisait exactement 1 an et 18 jours que la CCIM était mouvementée. Pour cause, le camp du candidat Ousmane Guittèye, à la succession de Jeamille Bittar, a très mal digéré sa défaite lors de ces élections des membres consulaires du 1er octobre 2006. Depuis ce jour 1er octobre 2006, les mauvais perdants ont activé tous les moyens possibles pour annuler ces élections gagnées par la liste conduite par Bittar. Un des moyens utilisés par le camp de Guittèye à travers ses avocats était la bataille judicaire.
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Sur ce point, les avocats des sept milliardaires ont épuisé toutes les voies de recours possibles. Ils ont commencé par le tribunal administratif avant de terminer devant la plus haute instance judicaire de notre pays, à savoir la Cour Suprême.
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Devant toutes ces juridictions, le constat est le même. Les requêtés sont dépourvus d’arguments juridiques pouvant provoquer l’annulation de ces élections. La Cour Suprême qui est le dernier recours en la matière, avait dans un arrêt confirmé le jugement du tribunal administratif du 20 octobre 2006.
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On rappelle que le tribunal avait jugé la requête des sept milliardaires infondée. Ce jugement attaqué devant la Cour Suprême, a été confirmé par la même Cour. L’arrêt confirmatif du jugement a été, à son tour, attaqué à travers le recours en révision. Ce dernier recours des mauvais perdants était mis en délibéré pour le vendredi 19 octobre 2007. Effectivement, les juges de droit ont finalement rendu leur arrêt qui confirme encore la victoire de la liste de Bittar.
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Désormais les 46 membres consulaires de Bamako et leurs suppléants des trois sections (commerce, service et industrie) sont connus. Il s’agit de 20 membres pour la section commerce, 15 pour l’industrie et 11 pour le service.
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Après l’arrêt de la Cour le vendredi, l’imprimerie de Jeamille Bittar a été spontanément envahie par des amis et des partisans de l’heureux gagnant pour fêter cette victoire judiciaire après celle des urnes. Le président Bittar, toujours humble, a accueilli cette victoire avec beaucoup de mesures. Car, sans faire beaucoup de commentaires, il a rendu grâce au bon Dieu et remercié ses parents, amis et connaissances pour leur soutien qui n’a nullement fait défaut durant cette épisode judiciaire. Il s’est dit prêt à servir son pays avec tous les patriotes de bonne volonté.
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L’enfant de San va donc continuer à donner davantage plus de visibilité à la CCIM, cela avec le concours de tout monde, pour combler les attentes légitimes des commerçants. Pour encore cinq ans.
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Ahmadou MAIGA
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