Candidat à la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali : Youssouf Bathily défend le bilan du Collège transitoire et se propose de réaliser un ambitieux programme d’un coût de 80 milliards FCFA

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Youssouf Bathily
Youssouf Bathily

Candidat à la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), l’opérateur économique évoluant dans le secteur des hydrocarbures, Youssouf Bathily, 2ème vice-président du Collège Transitoire de la CCIM, défend le bilan dudit collège et se propose de réaliser, s’il est porté à la tête de l’institution le 14 septembre prochain, un ambitieux programme d’un coût de plus de 80 milliards FCFA. Tout en se disant totalement confiant quant à l’issue de cette bataille qu’il va livrer contre deux autres candidats, à savoir l’opérateur économique Ousmane Guitteye et l’industriel Tahirou Sy. 

Deuxième vice-président du Collège Transitoire de la CCIM qui compte 13 membres, Youssouf Bathily a en charge, au sein de cet organe, les investissements et les grands chantiers. C’est dire à quel degré il a mouillé le maillot dans la mise en œuvre des projets et programmes élaborés par ledit collège de 2012 à nos jours.

A son arrivée aux affaires en novembre 2012, le Collège Transitoire a d’abord mis l’accent sur l’assainissement des finances de la CCIM à travers la mise en place d’un plan rigoureux de trésorerie. Suite à ces mesures, selon le candidat Youssouf Bathily, il a été mis fin au déficit de la CCIM et à son endettement chronique. Il a également souligné que toutes les dettes de la CCIM ont été payées pour un montant de près de 1 milliard FCFA et que les salaires du personnel ont été régulièrement payés sans recourir à un découvert bancaire. Quant au personnel, il a bénéficié, d’après une source interne à la structure, de deux augmentations des salaires au titre de 2012 et 2014.

Toujours au titre du bilan, le Collège a procédé à l’élaboration d’un fichier national des entreprises du Mali et à la création d’un site web dynamique. Au chapitre des réformes institutionnelles, un Centre de formation en maintenance industrielle est en voie de création ; de même que le Centre de conciliation et d’arbitrage du Mali (CECAM) est en train d’être renforcé, aux dires de Youssouf Bathily.

Infrastructures modernes et outils performants

A cela s’ajoute la construction du siège de la Délégation régionale de la CCIM de Koulikoro qui n’attend plus que d’être inauguré ; de celui de Kayes en phase de finition ; de Ségou dont les travaux sont en cours d’exécution. La construction des locaux devant abriter l’Institut consulaire d’étude et de formation (INCEF) et du Centre de maintenance industrielle étant également avancée.

Quant au site de la Foire exposition internationale de Bamako (FEBAK), les travaux d’aménagement envisagés à ce niveau par le Collège Transitoire sont terminés. Ceci a d’ailleurs permis la bonne tenue de la dernière édition (janvier 2015) de la FEBAK qui a eu lieu dans ce cadre répondant aux normes internationales. Au titre des investissements, il est à souligner la prise de participation de la CCIM au capital des filiales de la BDM S.A au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire pour plus de 1 milliard F CFA et dans le rachat des actions de BCEAO à la BDM S.A  pour plus de 3,8 milliards FCFA.

Un ambitieux programme de plus de  80 milliards FCFA 

Voilà un bilan qui est loin d’être exhaustif mais qui prouve à suffisance tout l’engagement du Collège Transitoire à mettre à la disposition des acteurs du secteur privé des infrastructures modernes et des outils performants pour le de développement  harmonieux des affaires dans notre pays.

En se portant candidat à la présidence de la Chambre, le pétrolier Youssouf Bathily a dévoilé un ambitieux programme qu’il entend réaliser pour un coût de 80 milliards FCFA. Pour la réalisation de ce programme, l’intéressé dit pouvoir compter sur les banques de la place avec le soutien du Fonds de garantie du secteur privé. C’est ainsi qu’il envisage de proposer, s’il est élu à la tête de la CCIM à l’issue de l’assemblée consulaire du 14 septembre prochain, la construction et la modernisation de plusieurs marchés dans le District de Bamako et dans l’ensemble des 49 cercles du Mali.

A Bamako, il entend s’atteler à la reconstruction du marché de Médina-coura. Ce projet prévoit une augmentation substantielle du nombre de kiosques dans ce marché qui passera de 12 000 actuellement à quelque 30 000 pour servir d’espaces de vente à mettre à la disposition des commerçants. En plus de la construction d’un marché moderne dans toutes les capitales régionales, Youssouf Bathily envisage également de bâtir un site dans lesdites localités pour abriter différentes manifestations économiques : foires, salons, expositions, etc.

Pour la promotion de notre secteur industriel, il compte porter le nombre des usines de 80 (ce chiffre prenant en compte également des boulangeries) à quelque 200 véritables unités industrielles.

Consolider le bilan éloquent du collège transitoire

Sous sa direction, la CCIM va également participer à la construction d’un supermarché moderne à l’ACI 2000, avec tout ce que cela comporte comme commodités. Les anciens bâtiments qui abritaient l’école de la CCIM, près de l’Assemblée nationale, seront aussi reconstruits et mis à la disposition des commerçants. A l’endroit des régions, Youssouf Bathily compte mettre à la disposition des Délégations régionales des moyens nécessaires et un cadre harmonieux à l’exercice de leurs missions de développement du secteur privé. Quant au bilan déjà engrangé par le Collège Transitoire, le candidat Bathily s’engage à le consolider et cela pour le bonheur de l’ensemble des opérateurs économiques de notre pays.

C’est, en effet, sur ce bilan, certifié éloquent par les observateurs les plus exigeants, que Youssouf Bathily compte bien s’appuyer pour briguer la présidence de la CCIM. En proposant également à l’appréciation des membres consulaires, s’il est élu à la tête de l’institution, un ambitieux programme d’investissement évalué à 80 milliards FCFA pour hisser la CCIM à la hauteur des attentes des acteurs du secteur privé, pour une véritable relance de l’économie nationale.

Mamadou FOFANA

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