C’est ainsi que contre toute attente, il a affirmé ne pas vouloir faire de recours pour contester les résultats.
Pour la circonstance, il était entouré de l’ensemble des têtes de la liste B qu’il conduisait aux élections consulaires de ce dimanche.
Tandia, d’entrée de jeu a remercié tous ceux qui ont cru en lui et qui se sont mobilisés pour leur projet commun, qui malheureusement n’a pas abouti. Il a félicité la liste A pour sa victoire, souhaité plein succès pour la suite, avant de leur demander de bien choisir les leaders qui vont présider aux destinées du monde des affaires.
Pour lui, cette reconnaissance ne doit pas occulter les nombreuses irrégularités, lacunes et insuffisances qui ont entachées tout le processus électoral. Boubacar Tandia a cité d’abord les faiblesses du décret N°2014-0641/P-RM du 21 Aout 2014 portant organisation et les modalités de fonctionnement de la chambre de commerce et d’industrie du Mali, l’arrêté du 10 février 2015 du ministre du commerce et de l’industrie convoquant le collège électoral.
Selon lui, le processus électoral de bout en bout était biaisé avec l’absence de délégués et d’assesseurs des candidats dans les bureaux de vote. La commission d’organisation était douteuse. A cela, il a ajouté les agissements du président du collège transitoire sortant, Mamadou Tiéni Konaté qui intimidait les électeurs devant le centre de vote.
Tandia soutient qu’au regard de tout cela, il peut se prévaloir d’ester en juste et de remettre le processus électoral en cause. Mais, il se veut un acteur d’union, de rassemblement et non de division ou de pyromane. « Nous ne serons pas la source de blocage de l’économie malienne. Nous voulons plus juste la servir », a-t-il, indiqué. Il a conclu qu’en s’engageant, il allait rendre au Mali tout ce qu’il a fait pour lui. Quelle sagesse de la part du jeune opérateur économique, dirait l’autre ?
Harber MAIGA