Les élus consulaires de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (Ccim) étaient convoqués aux urnes hier pour choisir entre Youssouf Bathily (le président sortant) et Sanou Sarr. M. Bathily a été réélu par 257 voix contre 9 pour son challenger Sanou Sarr.
Hier au CICB, 294 grands électeurs devraient accorder leur confiance à l’un des deux candidats en lice. Sur les 268 inscrits, 257 ont voté pour Youssouf Bathily contre 9 pour Sanou Sarr et 2 bulletins nuls. Le scrutin s’est déroulé sans incident, M. Sarr a été fairplay en félicitant son adversaire. Immédiatement après les opérations de vote, il a été procédé à la mise en place du bureau consulaire national.
En prélude à l’élection consulaire, l’idée d’une liste consensuelle autour de Youssouf Bathily avait au préalable été validée par la majorité des organisations socioprofessionnelles et les élus consulaires de Bamako et des délégations régionales, y compris l’autre candidat Sanou Sarr. C’est plus tard que ce dernier a rendu publique sa candidature.
La réélection de Youssouf Bathily pour un second quinquennat est une juste récompense de ses efforts à la tête de la Ccim. Selon ses mandants, il a exécuté à plus de 60 % son programme d’action sur la base duquel il avait été élu pour son premier mandat. M. Bathily a doté la Chambre de Commerce et d’Industrie d’infrastructures immobilières comme la construction et l’équipement d’un Centre d’apprentissage, de formation, pour environ 2 milliards de F CFA, des sièges des délégations régionales pour 3 milliards de F CFA. Le parc automobile est passé de 2 à 20 véhicules à l’espace de cinq ans. Chaque président de délégation régionale dispose de son propre moyen roulant.
Après sa réélection, le président Bathily s’engage à réaliser d’autres programmes d’action d’envergure comme le programme de soutien aux entreprises, la mise à la disposition des opérateurs économiques d’un grand espace pour la construction de marchés ultra modernes, de parc d’attraction, des aménagements agroindustriels dans les grandes villes, entre autres, a été buté à des problèmes de terrains disponibles. Le président Bathily ne compte pas baisser les bras au cours de son deuxième mandant qu’il entend mettre à profit pour atteindre ses objectifs.
A. Dicko