Le président de
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Dans la nuit du mercredi 21 novembre, la mairie de
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La mairie a agi en dépit d’une décision du Tribunal de
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Après l’acte, le président de
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Selon lui, elle a outrepassé ses prérogatives de garant de la municipalité. Pour lui, les adhérents de l’Association des commerçants détaillants des rues Pointcarré et Mage du marché Dibida ne sont pas ces jeunes « bana-bana » qui squattent les abords des voies. « Cette association est légalement constituée et a son récépissé délivré par le gouverneur. Ses membres occupent des kiosques au marché Dibida pour exercer leurs activités commerciales et professionnelles depuis 1992 ».
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A en croire, M. Cissé, l’association s’est toujours acquittée des droits d’installations et des taxes d’exploitation conformément aux clauses insérées dans les autorisations d’installation. « On ne peut se lever et casser un bien comme son propre poulailler ». « On appelle ça une insulte à l’endroit de notre justice et de nos justiciables ».
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Suite à une plainte, le Tribunal de
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Hama Cissé a dénoncé les agissements « honteux » de ceux qui ont pris cette « décision irréfléchie » qui ne fait que saper les efforts des plus hautes autorités dans la lutte contre le chômage des jeunes. « L’acte ignoble de la mairie met ainsi des centaines de jeunes en chômage. Mais ce sont aussi les fruits de plusieurs années de labeur qui sont réduits à néant. Des dizaines de millions partis en fumée », s’est-il offusqué.
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L’acte que M. Cissé qualifie de « vandalisme » a été posé au moment même où les parties étaient en pourparlers en vue de trouver un terrain d’entente. « On ne peut pas faire une ville comme si on fait sa famille ».
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Approché par les victimes, le président de
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Jeamille Bittar, aux dires des déguerpis, a affirmé que toutes les dispositions seront prises pour que les jeunes commerçants soient remis dans leurs droits.
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Amadou Sidibé
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