Il s’agissait de faire le bilan de l’année des activités de la campagne agricole 2014 et de présenter les perspectives pour 2015. Dans son discours introductif, le Dr Berthé a expliqué que le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) plaçait l’agriculture comme le moteur d’un pays émergent, avant de dire que l’augmentation de la demande alimentaire urbaine au niveau national et régional constituait un environnement favorable pour le développement des Exploitations Familiales Agricoles (EFAS).
Mais l’accès au marché des EFAS reste un défi à relever, a déploré Abou Berthé, qui a souligné que la productivité des cultures de sorgho et de mil, qui constituent la base de la sécurité alimentaire et des revenus pour les exploitations agricoles familiales, est encore très basse.
«La victoire sur l’insécurité alimentaire endémique, la malnutrition et la réduction de la pauvreté ne peut être gagnée sans le développement des exploitations agricoles familiales productrices de vivriers locaux», a déclaré le Dr Berthé. Il s’agira également, selon lui, de favoriser l’accès à des prix rémunérateurs pour ces produits.
Le Directeur de Sasakawa Global 2000 a enfin attiré l’attention des participants sur le fait que son association, en partenariat avec la Direction nationale de l’Agriculture, a posé les jalons pour la transformation de l’agriculture de subsistance vers une agriculture de plus en plus orientée vers le marché.
A l’ouverture des travaux, le Directeur national de l’Agriculture a partagé le bien-fondé des propos de son prédécesseur, ajoutant que sa structure était en train d’envisager des stratégies pour que les paysans ne soient plus toujours esclaves des pluies de l’hivernage.
Adama Bamba