C’est le Secrétaire général du MPFEF, Attaher Maïga, qui a ouvert officiellement les travaux, qui entrent dans le cadre de la réforme budgétaire engagée par le Gouvernement du Mali et ses partenaires techniques et financiers depuis une dizaine d’années.
Elle implique une amélioration de la gestion des finances publiques, notamment à travers une budgétisation rationnelle des dépenses et un cadre logique de résultats, qui permet de lier les activités à leurs résultats attendus, grâce à des indicateurs pertinents, susceptibles d’évaluer le degré d’atteinte des objectifs fixés par chaque département ministériel.
Le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a retenu quatre programmes phares. Il s’agit de l’Administration générale et le développement des capacités institutionnelles; du tout nouveau Programme d’appui à l’autonomisation de la Femme et à l’épanouissement de l’Enfant (PAAFE); de la Promotion de la Femme et de celle de l’Enfant et de la Famille.
La programmation des activités prend en compte tous les documents pertinents, comme le CSCRP 23012 – 2017, les politiques nationales en matière de Genre et de protection et de promotion de l’Enfant et de la Famille, le PRODESS III et le programme d’action gouvernemental.
A l’issue des trois jours de travaux, le document de synthèse validé correspond parfaitement au canevas requis. Les cadres de performance des programmes budgétaires sont liés aux axes, objectifs et mesures du programme d’action gouvernemental, chaque programme est décliné en 2 à 4 objectifs, avec chacun 2 ou 3 indicateurs de résultats, avec leurs valeurs – cibles, et le nombre d’activités pertinentes ne dépasse pas 5.
Signalons que tout ce travail de réflexion s’est déroulé dans les délais requis, le chronogramme du ministère de l’Economie et des Finances relatif à ce processus ayant été suivi par les cadres du MPFEF à la lettre.
Ramata Diaouré
Tout doit être concentré sur l’éducation la sante et l’agriculture vécu des personnes de bonne moralité
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