Le monde des affaires de notre capitale a assisté, le jeudi 27 mars, à l’hôtel Radisson, à la manifestation marquant le changement de nom de la Banque Régionale de Solidarité. La cérémonie était présidée par le Directeur général, Abdul Younoussi. Il avait à ses côtés le représentant d’Oragroupe, Ngon Kemoum.
La cérémonie marquant le changement de nom de la BRS, qui s’est tenue, le 27 mars, à l’hôtel Radisson, a attiré beaucoup de monde. On y remarquait surtout la présence du ministre de l’Urbanisme et de la politique de la ville, Moussa Mara.
Le Directeur Général de la succursale Mali, Abdoul Younoussi, lors de son intervention en guise de bienvenue, a tenu à préciser que dans Ie cadre du rachat, les anciennes filiales BRS dans les pays de I’UEMOA deviennent des succursales de Orabank-Côte-d’Ivoire, seule détentrice du récépissé. Ainsi, la défunte BRS-Mali s’appelle désormais : Orabank, succursale Orabank Côte-d‘Ivoire.
Dans son élan de transmutation nominale, la nouvelle entité garde son personnel et ses clients, elle n’évolue pas moins en termes de philosophie et de politique d’actions. La BRS, de poursuivre l’orateur, était une création de la BCEAO pour accompagner les personnes censées être exclues du système classique bancaire. Orabank, sans exclure « les exclus», se veut fondamentalement une banque d’accompagnement et de financement de I’économie nationale. Du coup, elle s’ouvre à toutes catégories de personnes et de structures soucieuses d’apporter un plus au processus de développement.
La présente cérémonie, a indiqué Abdul Younoussi, consacre le lancement officiel de la campagne de communication sur Ie changement de nom et sert de déclic pour une vaste opération de charme envers la clientèle qui doit désormais composer avec Orabank dans ses actions et projets de développement.
Le 29 mars, une autre cérémonie dite «Convention du personnel» a regroupé, autour des principaux responsables de la banque, I’ ensemble du personnel pour une mise à niveau suivie des échanges professionnels sur la vie et I’ avenir de I’ institution.
Pierre Fo’o Medjo