La Banque Malienne de Solidarité (BMS – sa) a tenue, le samedi 9 avril, la 27e session de son conseil d’administration. Placée sous la présidence de Babali Bah, président directeur général de l’institution bancaire, cette session s’est déroulée en présence des administrateurs. A l’ordre du jour, l’approbation des comptes de l’exercice 2010, le rapport d’activités et l’exercice 2011, selon des informations proches des administrateurs.
La banque malienne de solidarité a cessé d’être une banque de résonnasse car en 2002 elle n’avait que 2 milliards FCFA dans ses caisses. Aujourd’hui, la banque a atteint le niveau de banque moyenne avec plus de 50 milliards de FCFA.
Mais le Président directeur général fait face à une nouvelle race de banquiers disséminés dans les nouvelles agences de Bamako et de l’intérieur et qui foulent au pied les bonnes règles qui régissent une banque digne de ce nom. Les maladresses des uns et des autres compromettent l’élan d’une banque pourtant considérée comme premier partenaire des systèmes financiers décentralisés concernant le concours aux institutions de micro finance.
Selon des informations proches des administrateurs, la BMS glisse, de plus en plus, vers l’immobilier avec des recrutements tous azimuts de belles filles et de l’argent distribué aux proches de ATT. Toutes choses qui font que les indicateurs de la banque évoluent en dents de scie.
Des cadres de la banque sont mécontents du fait que ces volets aient été occultés lors du conseil et que le clientélisme et l’affinité parentale aient pris corps au sein de la structure bancaire.
La modernisation de la banque reste en deçà des attentes aggravée par des problèmes de connexions à l’échelle locale. Voilà des défis à relever pour le PDG qui, lors de la 27e session, a pourtant déclaré la capacité de la banque à générer des sous. Babali mérite mieux que ça, lui qui a sacrifié toute sa vie pour l’épanouissement de la BMS. Nous y reviendrons sur ce conseil dans nos prochaines parutions.
Issiaka Sidibé