La banque malienne de solidarité a cessé d’être une banque de résonnasse car en 2002 elle n’avait que 2 milliards FCFA dans ses caisses. Aujourd’hui, la banque a atteint le niveau de banque moyenne avec plus de 50 milliards de FCFA.
Mais le Président directeur général fait face à une nouvelle race de banquiers disséminés dans les nouvelles agences de Bamako et de l’intérieur et qui foulent au pied les bonnes règles qui régissent une banque digne de ce nom. Les maladresses des uns et des autres compromettent l’élan d’une banque pourtant considérée comme premier partenaire des systèmes financiers décentralisés concernant le concours aux institutions de micro finance.
Selon des informations proches des administrateurs,
Des cadres de la banque sont mécontents du fait que ces volets aient été occultés lors du conseil et que le clientélisme et l’affinité parentale aient pris corps au sein de la structure bancaire.
La modernisation de la banque reste en deçà des attentes aggravée par des problèmes de connexions à l’échelle locale. Voilà des défis à relever pour le PDG qui, lors de la 27e session, a pourtant déclaré la capacité de la banque à générer des sous. Babali mérite mieux que ça, lui qui a sacrifié toute sa vie pour l’épanouissement de
Issiaka Sidibé