Bientôt une réalité : La Zone de libre-échange africaine sera lancée

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La mise en place de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) sera une réalité «dans les semaines à venir» a souligné Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, qui s’exprimait lors de la 32e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine.

Il faut reconnaître que des avancées notables ont été enregistrées sur ce projet de création de la plus vaste zone de libre-échange du monde en terme de pays concernés (54 États).

En effet, pour entrer en vigueur, cet accord signé lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine qui s’est tenu le 21 mars 2018 à Kigali, au Rwanda, devrait être ratifié par 22 pays membres, sur les 44 ayant signé l’accord au départ.

Depuis, 5 autres pays ont signé l’accord, dont l’Afrique du Sud, qui avait pourtant été réticente lors de la mise en place de la ZLECA.

Aujourd’hui, 19 pays ont ratifié cet accord, et il ne reste que 3 ratifications pour que l’accord de libre-échange devienne une réalité, sur le plan théorique.

«Au rythme actuel des ratifications, l’on peut anticiper l’entrée en vigueur de l’accord dans les semaines à venir», s’est réjoui Moussa Faki Mahamat.

Par ailleurs, le président actuellement en exercice de l’Union africaine, le Rwandais Paul Kagame, a émis le vœu que les autres pays qui n’ont pas signé l’accord de la ZLECA puissent le faire rapidement.

Parmi ces 5 pays, figurent le Nigeria, la première puissance économique et démographique du continent africain, un pays très peu porté sur les accords de libre-échange. Outre le Nigeria, le Bénin et l’Érythrée aussi n’ont pas, eux non plus, aussi signé cet accord.

Une fois les ratifications nécessaires acquises, il faudra aussi se pencher sur le volet pratique de la création de cette zone de libre échange. À  ce titre, le président de la Commission de l’Union africaine a souligné la nécessité que «les engagements internationaux souscrits par certains États membres avec des parties tierces ne contredisent pas les dispositions de cette zone de libre-échange».

En outre, Moussa Faki Mahamat a soutenu que la réalisation des objectifs de libre-échange suppose aussi que «nous progressions plus rapidement sur le Marché unique pour le transport aérien et le Protocole sur la liberté de circulation des personnes [ainsi que] le passeport africain».

Rappelons que le projet de la ZLECA va permettre la création d’une zone de libre-échange unique de plus de 1,2 milliard de consommateurs. Les retombées attendues sont indéniables. Cette zone devrait contribuer à faire passer le commerce intra-africain de 18% actuellement à 51% à l’horizon 2022.

A. Diallo

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3 COMMENTAIRES

  1. Cette zone de libre echange,c’est mettre les charues avant les boeufs.Ce sera les produits des autres pays exterieurs qui vont circuler librement dans ce marche.Un continent non industrialise qui ne peut exporter que des produits primaires,(agricoles et mineraux) devrait s’atteler plutot aux vrais problemes de developpement au lieu de fuir la logique de la croissance et du developpement.Est-ce que Mr Moussa Faki Mahamat “pige” ,comprend le concept de systeme productif ,le systeme commercial et le processus de developpement?J’en doute! Il donne la priorite au transport aerien,a la circulation des personnes et au passport Africain.Une vraie bouillabaisse!
    Son systeme “la Charue avant les boeufs est constant.Cela va nous tirer en arriere!Nous avons dit et repete que l’integration africaine est fondee sur cinq Communautes Economuques regionales et sur 3 processus d’integration sectorielle:1) L’integration Physique par la construction des voies de transport regional,Chemins de fer,autoroutes,et l’harmonisation des lignes aeriennes sur le plan continentral,la construction des grands barrages Africains.2)L’integration de la production centree sur l’agriculture et l’Industrie.Ces deux secteurs joueront un role different de celui qu’ils jouent sur le plan pays- membre.En ce qui concerne l’Agriculture ,elle s’attachera a produire sur le plan regional les intrants , les materiels et les machines agricoles en vue d’accroitre la productivite agricole dans chaque region.Sur le plan industriel ,l’objectif sera de promouvoir des industries intermediaries,(acieries,aluminium,produits chimiques et produits petrochimiques) pour approvionner les structures industrielles nationales en demi-produits,a couts bas .Ces industries seront reparties rationnellement sur l’espace communautaire et elles fourniront des demi-produits au transport: unites de construction des rails et traversins,fils de transport electrique,approvionnement des industries manufacturieres nationales,construction des barrages ,des ponts ,etc .3) la formation des grands marches regionaux ,Libre circulation des personnes,des produits et des capitaux.Ces grands marches regionaux pourraient debuter par le marche commun des produits alimentaires et ensuite par l’extension de ce marche commun aux produits industriels.La croissance economique ou bien le developpement economique se fait par le processus d’integtration economique,que ca soit au niveau national ou au niveau regional ou continental. Il est mal fonde de croire qu’il suffit pour une vaste zone continentale de creer une zone de libre echange pour accroitre les echanges commerciaux alors que les bloccages au developpement existent partout, dans chaque secteur.L’integration economique continentale se fera par la fusion des cinq communautes regionales .Puisque les voies de transport regionales seront construites en construisant les lignes de transport continentales ,chaque Communaute conmstruisant sa portion,puisque les lignes de haute tension electrique seront costruites en suivant la meme approche,la rationalisation et l’harmonisations suivront tres vite.Dans les secteurs productifs ,la rationalisation sera faite par la competitivite ,d’abord sur le plan regional et ensuite sur le plan continental. Le marche interieur n’a d’importance que si les produits qui s’y vendent sont produits par les agents de production Africains ou par des enterprises etrangeres qui produisent pour ce marche.Mais quand nous importons et vendons sur ce grand marche ouvert aux autres, les productions des autres ,comme cl’est le cas actuellement,nous avons cree une zone d’echanges libres pour les autres.

  2. Cette zone de libre echange,c’est mettre les charues avant les boeufs.Ce sera les produits des autres pays exyerieurs qui vont circuler librement.Un continent non industrialise qui ne peut exporter que des produits primaires,(agricoles et mineraux) devrait s’atteler aux vrais problemes au lieu de fuir la logique de croissance et de developpement.Est-ce que Mr Moussa Faki Mahamat pige ,comprend le concept de systeme productif ,le systeme commercioal et le processus de developpement?JJ’en doute! Il donne la priorite au transport aerien,a la circulation des personnes et au passport Africain.
    Son systeme “la Charue avant les boeufs est constant.Cela va nous tirer en arriere!Nous avons dit et repeter que l’integration africaine est fondee sur cinq Communautes Economuques regionales et sur 3 processus d’integration sectorielle:1) L’integration Physique par la construction des voies de transport regionals,Chemins de fer,autoroutes,et l’harmonisation des lignes aeriennes sur le plan continentral,la construction des grands barrages Africains.2)L’integration de la production centree sur l’agriculture et l’Industrie

    • Bonsoir

      Les occidentaux vont tout faire pour nous diviser comme ils ont fait les siècles derniers!

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