De 28,6 % en 2006, le taux d’exportation de biens et services du Mali est tombé cette année à 27,2 %. C’est ce qui ressort d’une étude du Fonds monétaire international (FMI), publiée en avril dernier, sur les perspectives économiques régionales.rn
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La part de l’Afrique subsaharienne dans le commerce mondial (exportations plus importations) est tombée de quelque 4 % en 1970 à environ 2 % aujourd’hui. Selon les conclusions de l’étude, ce repli sur la durée peut être attribué à des facteurs comme l’instabilité macroéconomique, les structures tarifaires élevées et en cascade, les structures de coûts défavorables résultant d’un climat commercial peu porteur, l’étroitesse des marchés intérieurs et l’importance des coûts indirects.
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Au Mali, les exportations de biens et de services ont connu, au fil des ans, des hauts et des bas. A titre d’exemple, ce taux, qui était 24,3 % entre 1997 et 2001, s’est retrouvé à 31,9 % en 2002. Il va rechuter en 2004 jusqu’à l’ordre de 24,6 %. Un léger mieux en 2005 avec 25,1 % avant d’atteindre, en 2006, la barre de 28,6 %. Cette année, le Mali a moins exporté, la balance affiche un taux de 27,2 %.
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Quant aux importations de biens et services, elles sont de l’ordre 31,2 % cette année. Elles s’élevaient en 2006 à 34,6 %. A la faveur de l’essor économique persistant de l’Asie, souligne le rapport, l’Afrique subsaharienne a la possibilité d’inverser le long mouvement de recul de sa part du commerce mondial. Compte tenu de la petitesse de la plupart des marchés intérieurs, les producteurs de l’Afrique subsaharienne peuvent élargir considérablement leurs débouchés en exportant vers l’Asie.
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En théorie, les producteurs africains pourraient se diversifier du fait de l’augmentation du coût de la main d’œuvre en Asie de l’Est et de l’évolution de la demande, sous l’effet de l’expansion des classes moyennes chinoises et indiennes.
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Par ailleurs, les efforts engagés pour améliorer le climat des affaires pourraient inciter les producteurs de l’Afrique subsaharienne à tirer profit de créneaux inexploités sur leurs marchés d’exportation traditionnels.
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Sidiki Y. Dembélé
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