Retiré de la circulation en 2003, le billet de 500 F CFA fait son grand retour. En réponse, dit-on, à une préoccupation exprimée par les populations, il sera mis en consommation par la BCAEO à partir du 30 novembre prochain pour un rééquilibrage de la circulation fiduciaire.
La Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest a célébré le samedi 3 novembre 2012 à Dakar les festivités de son cinquantième anniversaire sous la présidence du chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, représentant son homologue togolais Faure Gnassingbé Eyadema, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. Cette cérémonie a été marquée par le lancement du billet de 500 F CFA par le président sénégalais, qui a été retransmis en visio-conférence dans les agences BCEAO des 8 états membres. Le gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné a annoncé à cette même occasion de nouvelles réformes dans son institution.
Ces réformes, dit-il, ont pour but de structurer et d’approfondir le marché financier régional. Il s’agit en d’autres termes de permettre aux agents économiques de mobiliser des ressources nécessaires pour financer leurs activités qui sont sources de croissance pour les économies. « Dans ce cadre, des actions importantes seront mises en œuvre dans les prochains mois, dont la plupart ont été programmées dans le rapport sur le financement des économies de l`Union élaboré par le Haut Comité mis en place à cet effet », a-t-il expliqué.
Pour le gouverneur de la BCEAO, la cérémonie de commémoration du cinquantenaire entre dans le cadre des missions importantes confiées à la BCEAO, à savoir le privilège exclusif d’émission des signes monétaires, billets et pièces pour les transactions effectuées dans l’espace de l’Union.
C’est une mission de service public qui met en relation directe la Banque Centrale avec les populations et les opérateurs économiques en général. Ce pouvoir régalien lui impose de veiller à l’adaptation constante du volume de signes monétaires en circulation aux besoins de transactions des économies.
Parlant du nouveau billet, le gouverneur de la BCEAO dira que « ces billets et pièces doivent être de qualité irréprochable et présenter tous les éléments de sécurité les mettant à l’abri de toute falsification susceptible d’altérer leur crédibilité ».
Conscients des exigences de cette mission, nous avons inscrit au rang des priorités les questions concernant la circulation fiduciaire avec un programme d’actions allant de l’accroissement des volumes à l’amélioration de l’entretien des signes.
Pour M. Koné, le processus de mise en consommation du billet de 500 F CFA, constituera un élément important de rééquilibrage de la circulation fiduciaire.
Sa mise en circulation, dit-il, a été décidée par le Conseil des ministres de l’Union pour répondre à une demande générale que le processus d’écoute de la clientèle mis en place par la Banque a permis de constater. Conformément à nos procédures institutionnelles, il a été proposé au Conseil des ministres de l’UMOA par le Comité de Politique Monétaire après en avoir validé le projet soumis par la BCEAO.
La commémoration du cinquantenaire de la BCEAO a été placée sous le signe de la sobriété et de la réflexion prospective, nous avons retenu l’organisation d’un symposium portant sur le thème : « Intégration monétaire et mutations du système financier international : défis et perspectives ».
Dans son discours, chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a apprécié la performance et le professionnalisme du personnel de la BCEAO. Selon lui, au cours des 5 dernières décennies, la BCEAO est devenue progressivement une Banque centrale de référence grâce, à la discipline des responsables et aux agents de cette institution. Pour Macky Sall, cette commémoration est le symbole d’une expérience monétaire réussie fondée sur les principes d’égalité et de solidarité entre états souverains. « Les agents sont bien formés, compétents et dévoués », reconnait-il. Un standard dont le maintien a été sollicité par le N°1 sénégalais. Qui a aussi fait un aperçu sur les 50 dernières années de la BCEAO.
A l’en croire les années 70 ont été marquées par la réorganisation administrative et l’africanisation de l’institution dont le siège a été transféré de Paris à Dakar, en terre africaine. Si les années 80, la BCEAO a apporté une contribution importante aux efforts d’assainissement macro-économiques de nos états (membres) engagés dans les programmes d’ajustement structurel avec les institutions de Bretton Wood ; celles de 80-2000 ont été marquées par de grands chantiers et de sa modernisation dont la révision et la modernisation de sa structure.
Macky Sall de poursuivre « la BCEAO a contribué à la création de l’UEMOA qui a, à son tour, pour objectif de renforcer les bases de la monnaie, d’approfondir le processus d’intégration et améliorer la relance des économies » .
A l’en croire, la BCEAO en 2012 est une banque centrale forte et crédible dont l’émission monétaire est une des missions fondamentales.
Il a aussi loué les efforts de la BCEAO dans la lutte contre la contrefaçon des billets. Le lancement du billet de 500 F CFA en témoigne. Décrit par le directeur des Actions fiduciaires de la BCEAO, Tidiane Diakité, le billet de 500 F CFA est un billet sécurisé portant des symboles reconnaissables par les populations des pays membres de l’espace UEMOA. L’opération d’injection de petite coupure est une réponse salutaire de la BCEAO à une préoccupation exprimée par les populations de nos villes et celles de nos campagnes. Ce lancement témoigne des efforts de cette institution pour être à l’écoute des populations.
La cérémonie de commémoration a pris fin par une visite du siège de la BCEAO par le président sénégalais Macky Sall. Il était accompagné par le gouverneur de l’institution, Tiémoko Meyliet Koné.
Markatié Daou
Les coupure en billet de 500f CFA seront les bienvenus.
L’opération d’injection de petite coupure est une réponse salutaire de la BCEAO à une préoccupation exprimée par les populations de nos villes et celles de nos campagnes. Ce lancement témoigne des efforts de cette institution pour être à l’écoute des populations. 😉
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Je voudrais bien le croire.
pourquoi vs tromatisez les pauvres citoyens avec vos histoires de pièces et billets? quel est votre intérêt ds tt ça 😳
Dire qu’il ya des “experts” qui s’asseyent dans leurs bureaux pour réflechir et dire: “tiens, on supprime les billets de 500 FCFA et on les replace par des pièces…” Quelques années plutard, ils font l’inverse! c’est cela l’expertise!!! 😆
malheur pour les griots du mali
😆 😆 😆 😆 😆
hummmm 😀
c’est vraimen ridicule qw. au lieu d’aller vers une independance monnetaire ils nous raconte ds baratin
mon frere tu parle de quel independance monnetaire ??!! les pays qui peu prand le cefa en charge sont tous en guerre . mali , cote d’ivoire , senegal . faso, ext. débrouiller nous comme sa , le rest est dan la main de dieu . 😆 😆 😆 😆
remark juste… nos pays (senegal, CI, mali…) sont des pays de dagandens… hlaqs
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