Banque Mondiale : Une punition infligée au Mali !

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La Banque Mondiale a annoncé, le vendredi dernier, dans un communiqué, une suspension temporaire de ses décaissements dans notre pays. Une décision qui fait suite aux évènements du 24 mai 2021.

A l’instar de plusieurs autres institutions de la Communauté internationale, la Banque Mondiale a annoncé, le vendredi 4 juin dernier, suspendre ses opérations financières dans notre pays jusqu’à ce que la situation soit plus claire. Dans un communiqué, elle indique qu’à « la suite de la situation qui prévaut actuellement dans le pays, nous avons demandé à nos services de décaissement d’observer une pause temporaire des décaissements, jusqu’à ce que la situation soit plus claire. Cette pause se traduit par le non-traitement des demandes de décaissements reçues après le 24 mai, et celles reçues mais non traitées avant le 24 mai. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de vos projets et dans le but d’assurer un suivi fiduciaire approprié du portefeuille durant la période de la pause, nous vous invitons à suivre les mesures transitoires ci-dessous relatives à la gestion financière et à la passation des marchés », a souligné le communiqué de presse de l’Institution de Breton Wood.

Un porte-parole de l’institution a confirmé que cette décision a été prise conformément à la politique de la Banque applicable à des situations similaires à celle survenue dans notre pays. Cette annonce est la première qui aura un impact sur le plan économique dans un contexte où l’on observe des risques de flambée des prix et de voir des finances asphyxiées.

Concrètement, cette décision de la Banque Mondiale se traduit « par le non-traitement des demandes de décaissements reçues après le 24 mai, et de celles reçues mais non traitées avant le 24 mai », souligne le communiqué de la BM qui finance actuellement des projets à hauteur de 1,5 milliard de dollars au Mali.

Au passage, rappelons que plusieurs autres organisations dont la CEDEAO, l’Union Africaine et la Francophonie ont également suspendu le Mali de toutes leurs instances.  Et toutes exigent un retour à l’ordre constitutionnel. Pour mettre la pression sur les nouvelles Autorités maliennes, la France a, à son tour, suspendu temporairement ses opérations militaires conjointes avec les forces armées maliennes.

Le 26 mai 2021, le Conseil de sécurité de l’ONU avait émis une condamnation « ferme » mais pas de sanctions.

Mémé Sanogo

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